Amour à lire Services Presses

Services Presses : L’Alsacienne Indépendante

Voici un nouveau partenariat 2021 que j’avais hâte de présenter : L’Alsacienne Indépendante. 🙂

L’Alsacienne Indépendante est une maison d’édition spécialisée dans la littérature de l’imaginaire.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, étant donné que je ne suis pas une grande fan de fantasy… Mais j’ai voulu faire confiance à Elodie, la responsable, qui a une catégorie “romance paranormale” dans son catalogue. Et tant qu’il y a une histoire d’amour dans le récit, je peux m’adapter. 🙂
Je chroniquerai trois romans cette année.

Merci donc à l’Alsacienne Indépendante pour sa confiance. 🙂

Comme pour tous mes articles sur des avis lectures, ces derniers ne concernent et n’engagent que moi (ainsi que mon cœur et mon âme).

Les livres sont présentés par ordre chronologique de lecture.

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Amours Surnaturelles, volume 2

Aurélie Beutin ; Alexis Breton ; Aurélie Dousseau ; Maritza Jaillet ;
Elodie Morgen ; Floria Nodella & Mélodie Or

Infos : Il s’agit du volume 2 mais ce dernier peut se lire indépendamment du volume 1. Pour plus d’infos, tu peux cliquer ICI

Résumé :
Au plus profond d’une forêt hantée,
Dans le quotidien d’une ado cabossée,
Au milieu d’une ronde de sorcières,
Entre ciel et terre, si proche de l’enfer,
Même, dans l’âme d’un métamorphe sauvage,
Et dans celle d’un centaure privé de ses atouts,
Ou encore, au fond d’un congélateur,
L’amour frappe partout,
Laissant des victimes sur son passage.
Découvrez ces sept histoires de cœur,
Merveilleusement dangereuses,
Et pourtant, si voluptueuses.

~ AVIS ~

Quand je me lance dans de la fantasy ou du fantastique, il ne faut pas que le bouchon soit poussé trop loin (sinon, je suis perdue, haha). Eh bien “Amours Surnaturelles” est une bonne surprise ! Même si ce recueil explore l’univers au complet du fantasy/ fantastique aux travers de sept nouvelles, j’ai trouvé l’ambiance abordable… Et agréable.

La recette a pris grâce au dosage millimétré que les auteurs proposent. Ils ont ainsi pris l’univers qu’ils souhaitaient et, avec un savant mélange d’ambiance parfois glauque, loufoque, étouffante, voire étrange, ont réussi à en faire une recette plaisante à déguster. Sans oublier une palette de personnages et de décors bien construits et l’ingrédient commun : une histoire d’amour.
Vampires, peuples de la forêt, magie, centaure, enchantement, démon…
Je pense que les amoureux du genre auront de quoi se satisfaire. Pour les frileux comme moi, vous ne serez pas perdus.
La part belle à l’Amour est des plus fines et plaisantes. Certaines histoires ont un côté “tragico-romantique” paradoxalement savoureuse à lire, quand d’autres font vivre un amour éternel à leurs héros dans un univers fantasy. L’Amour, dans ce recueil, est soit une douceur dans un cadre fantasy, soit le rôle principal d’un monde aux contours fantastiques. Ou vice-versa.

L’écriture est joviale, dure, pimpante, cinglante, dérangeante… Chaque auteur.e a su appliquer le ton à sa plume selon l’ambiance de sa nouvelle. Car oui, il y a des histoires d’amour qui finissent bien et d’autres mal… Très mal. Et cet effet de surprise est incroyable !
C’est pour moi, le gros point positif de ce recueil. En débutant une nouvelle, impossible de deviner la fin. La surprise est totale et l’équilibre entre les “happy ends” et les “sad ends” des nouvelles est maîtrisé.

C’est un recueil vif, intrigant, avec un côté hétéroclite qui rend la lecture “happante”. Et la multiplication des univers donne un sacré pep’s au recueil. En effet, aucune nouvelle n’a de lien avec une autre, elles sont toutes uniques.
Je ne ferai pas le tour de chaque histoire, je te laisse le plaisir de les découvrir.
Trois histoires ont particulièrement retenu mon attention. La première pour avoir donné le ton, l’avant dernière qui m’a prise au piège et une au milieu, pour m’avoir surprise par la fin.

Ce n’est pas un coup de cœur, mais une belle découverte que je recommande SURTOUT si tu passes par là à l’approche d’Halloween. C’est la lecture idéale pour une Fleur Bleue voulant se mettre dans l’ambiance !

Conclusion : J’aime… Beaucoup
♥ ♥

Avis publié en Mars

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Bleu Divin, t.1 : l’Asservie
Coralie Darcy

Résumé : Deux grands yeux verts. C’est ainsi que le monde de Sora a commencé.
Orpheline et amnésique, elle met sa vie entre les mains de son sauveur, Nové.
Recueillie par la famille Béral, l’inconnue au regard merveilleux devient la suivante de leur plus jeune fille, Lilla.
En grandissant, Sora développe des sentiments de plus en plus forts à l’égard de son sauveur. Seulement, Nové est promis à Lilla…
Toutefois, le départ précipité du jeune homme pour de nouvelles aventures bouleverse l’ordre des choses, à un point que Sora n’aurait jamais pu imaginer !
Plongée malgré elle dans un univers où la liberté se monnaie, parviendra-t-elle à retrouver le chemin vers son Amour de toujours ?

~ AVIS ~

C’est le cœur battant et les mains moites que j’ai lu “livre terminé” en bas de ma liseuse. Je… Ne… Mhh… Les mots me manquent pour te dire à quel point ce premier tome a été un fulgurant coup de foudre.

Déjà, je l’ai quasiment lu d’une traite. Une journée et c’était englouti.
Le personnage de Sora, sa vie “d’asservie”, ses aventures, ses histoires d’amitié, ses rencontres, et son indicible espoir d’une belle romance… Absolument tout m’a subjuguée et envoûtée.
Ensevelie sous une incompressible envie de savoir ce qui allait se passer, je n’ai pas lâché ma liseuse avant d’avoir la fin de ce premier tome. J’ai fait défiler les pages sans m’en rendre compte, totalement hypnotisée par la plume de Coralie Darcy.
Rien n’est prévisible. Rien ne présage ce qu’il va arriver dans le chapitre suivant… Rien n’est laissé au hasard.
Jamais je n’aurais cru, en lisant les premières lignes, que tous ces événements auraient eu lieu dans la vie de Sora. J’ai été ballotée sans scrupules d’intrigues en intrigues, de surprises en découvertes, pantelante quand à l’avenir de notre héroïne.

Pourtant, le début commence armé de fleurs et de conte de fées et navigue dans des ondes de délicatesse. L’histoire s’habille de notes fantasy et de destinée féerique. La situation initiale se dévoile et notre Sora grandit et vit paisiblement.
Puis, arrive l’élément perturbateur. Et là, rien ne sera jamais plus pareil.
Je n’ai pas voulu y croire. Je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise surprise, où tout finirait par rentrer dans l’ordre dans le chapitre suivant. Mais c’est tout le contraire qui se produit.
Non, Sora ne vivra pas un conte de fées…
Les aventures sont nombreuses, les retournements de situation pleuvent. Mes croyances ont été sans cesse bousculées et remises en question. Lorsque je pensais deviner ce qui allait advenir de notre héroïne, PAF! l’auteure nous embarque sur un autre chemin…
Le rythme est bordé de descriptions fines, foisonne d’actions et le tout donne un spectacle à couper le souffle.
Néanmoins, j’ai été surprise de voir ce côté “fantasy”, très présent au début, s’endormir au fil du récit. Je pense qu’il s’agit d’une manœuvre bien pensée de l’auteure et il me tarde de savoir ce que Coralie Darcy nous mijote avec.

Il est dur pour moi d’écrire cet avis sans spoiler, mais il y a vraiment chose trois choses que j’aimerais mettre en avant.
La première est le portrait brossé de l’héroïne. J’ai adoré Sora. Vraiment, beaucoup beaucoup. On ne peut que ressentir de la compassion et de l’empathie à son égard. Cette héroïne est travaillée avec une minutie des plus fantastiques, de sa “laideur” apparente, sans cesse rabâchée à ses oreilles, jusqu’à la moindre de ses forces et faiblesses. Ce personnage s’articule très bien face aux intrigues, donnant de l’ampleur au récit. Notre héroïne vit à vif, accrochée à l’espoir de l’humanité et de l’amour alors que tout ce qui s’anime autour d’elle n’est que trahisons et désillusions. Même cette touche de mystère autour de ses yeux est maniée avec finesse.
De plus, ce qui fait son charme, c’est d’être l’héroïne de cette histoire, alors que tous ses attributs lui auraient, d’habitude, valu le rôle d’une adjuvante.
Le reste des personnages est incroyable aussi. La richesse de leur personnalité, la surprise de certains, la compassion d’autres, offrent un tableau fourni et un rythme soutenu.

Le second point que j’aimerais aborder concerne le décor global qui sert de théâtre au récit. Il se veut “historico-fantasy” et sa mise en place est épurée et totalement immersive. La plongée historique est excellente, flottante entre la dureté des conditions de vie d’une “asservie” et la poésie des châteaux, des belles toilettes et des fleurs.
Cette touche fantasy dans ces terres imaginaires, ce peuple et ces langues inventés s’immiscent parfaitement dans le décor historique. Avec le prologue en tête, je m’en imaginais plus dans l’aspect fantasy, mais pour un premier tome, ce mélange “réel-fictif” est harmonieux et fait son effet. J’ai fondu dans le décor, oubliant parfois ce qui m’entourait.

Le troisième point, et pas des moindres, c’est l’approche de la romance dans ce récit.
Bon la romance ici est plutôt “un soldat revenu de guerre criblé de blessure” qu’une charmante rose cueillie dans un champs au printemps. Tempétueuse, rude et infâme, elle va en connaître, des déconvenues… Et pourtant… Pourtant, on ressent cet espoir infini, cette lumière romantique qu’on attend d’apercevoir au bout du tunnel.
On la veut.
On la prie. Au moins pour Sora, qui le mérite tant.
L’auteure caresse plusieurs types “d’histoire d’amour” à l’insu de tous. L’amour a une place d’honneur dans ce récit. Sans être mis sur un piédestal, sans brouiller les autres intrigues, ce dernier prend son avantage dans la tournure des évènements, bon comme mauvais. Il surprend, piège, piétine… pétille, encourage et brille.
On découvre que les princes ne sont pas forcément charmants, que des sentiments peuvent naître dans une situation des moins romantiques et surtout… Que l’espoir d’amour anime n’importe quel être humain.
Ici aussi, on croit s’embarquer dans une romance de princesse, mais c’était sans compter, une nouvelle fois, sur l’impétueuse plume de Coralie Darcy. Elle n’épargne rien, va au bout des éléments donnés, ne cherche pas à faire dans le mielleux et appose un tampon “cru” à la romance.

Je fais un crochet aussi sur la qualité stylistique et éditoriale du roman, car il faut aussi le souligner, c’est bluffant. Outre la plume enchanteresse de Coralie Darcy (qui file comme une étoile filante, fluide et brillante), le texte est propre, les écrits s’écoulent avec facilité. Tout est au garde-à-vous, des descriptions en passant par les intrigues, les personnages et les actions.

Ce premier tome façonne à la perfection un univers dans lequel on se perd aisément, fait bouger ses pions pour que la partie s’attarde et soit peuplé de suspens. Et surtout… Cet épilogue aux promesses alléchantes qui donne envie de poursuivre la lecture !
Il faudra être armée de patience afin de découvrir la suite… J’ai tellement, tellement hâte !

Conclusion : J’aime… A la folie
♥♥♥

Avis publié en Avril

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Le Don d’Anoukis
Elodie Morgen

Résumé : Auguste ne souhaite qu’une chose : mourir ! Quel intérêt de poursuivre sa route sur ce chemin cabossé que représente sa vie ?
La déesse égyptienne Anoukis, revenue d’outre-tombe, pourra-t-elle insuffler l’espoir dans le cœur meurti d’Auguste ?
A moins que ce ne soit le regard tendre d’une nouvelle résidente…

Plongez dans un univers où la magie des dieux se mêle au quotidien morose d’un vieil homme mystérieux.

~ AVIS ~

Elodie Morgen a une plume merveilleuse ! Son écriture envoûte n’importe quelle histoire. Même si “Le Don d’Anoukis” ne m’a, à mon grand regret, que peu charmée, j’ai trouvé ma balade livresque agréable. Les phrases sont fluides, le rythme est très bon, les intrigues s’imbriquent avec fluidité.
Sur la forme, je n’ai rien à redire.
J’étais curieuse de découvrir ce fameux lien entre l’univers des dieux égyptiens et ce héros, Auguste, vivant en EHPAD. Mais c’est également le point qui fragilise mon ressenti.

Aborder l’Egypte ancienne en tant que “tournant” fantastique était une sacrée bonne idée ! Explorée avec sagesse, son effluve a été captivante. J’ai adoré en apprendre un peu plus sur les dieux égyptiens !
(Rien à voir, mais je trouve dommage que cet aspect soit peu exploité en littérature du genre. Il y aurait tellement à faire.)
Il en va de même pour notre héros Auguste. J’ai pour habitude de lire des romances portées par des héroïnes et de ressentir ce besoin de m’identifier à elles pour m’imprégner d’une histoire. Ici, eh bien… J’ai glissé sans souci dans la tête d’un vieux monsieur de 99 ans et c’était fascinant !
Je pense que c’est grâce à l’écriture magique d’Elodie Morgen. L’empathie qu’elle a pour les personnes âgées et cette connexion bienveillante leur rend, d’une certaine manière, hommage. Cette confrontation avec la vieillesse m’a d’ailleurs fait beaucoup réfléchir. Elle nous parait tellement lointaine que nous n’avons pas idée de tout ce que Dame Nature peut nous faire endurer avec le temps qui passe.
Et comme chaque détail est dépeint avec pudeur et beaucoup de douceur, notre héros m’a beaucoup touchée.

Malheureusement, et c’est un avec le cœur lourd que je m’exprime, l’association “Egypte / Vieux monsieur en EHPAD” ne m’a pas transportée plus que ça. J’ai adoré la partie sur les dieux égyptiens. J’ai beaucoup apprécié la vie d’Auguste. Mais les deux ensemble ne m’a pas déclenchée de coup de cœur.
Quand deux mondes se rencontrent, j’aime voir que l’univers de l’un sublime l’autre. Qu’il apporte un grand atout, un as crépitant qui ne prendrait vie et sens qu’en s’associant avec l’autre.
Mais dans “Le Don d’Anoukis“, je n’ai pas trouvé cette étincelle. La finalité de ce mélange m’a un peu échappé. Peut-être est-ce le fait que ce soit “trop” original, pour le genre ? Ou que finalement, la romance n’a pas été plus que ça “mêlée” à l’histoire ?
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J’aurais peut-être été plus emballée si Auguste avait été l’incarnation de Nykarê, l’amoureux d’Anoukis. Un peu tiré par les cheveux, mais j’aurais peut-être vu plus de signification à l’association des deux.
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L’auteure a pourtant trouvé quelque chose de cohérent, une structure solide et une histoire concrète. Tous les personnages sont intéressants à suivre, font bouger le récit, animent l’histoire, poussent les intrigues, apportent une touche de suspens…
La connexion se fait entre ces deux mondes, mais ça ne m’a pas transcendée plus que ça.
Si ces deux univers ne s’étaient pas croisés, ou qu’un autre aurait pris leur place, je trouve que chacun d’eux aurait pu maintenir sa trajectoire sans souci.
Par exemple, Auguste aurait pu être remplacé par un ado, ce qui aurait donné un YA fantastique original (comme un peu “Percy Jackson”). Avec cet autre élément, je trouve que la partie “Egypte” dans “Le Don d’Anoukis” ferait encore sens.
Et pour l’autre partie, si l’histoire d’Auguste n’était qu’un joli récit de vie avec une toute autre tournure surnaturelle, son histoire aurait tenu également.

Néanmoins, la partie romance était très touchante. Chez l’un comme chez l’autre, elle a su apporter une touche de malice et de suspens.

Ceci dit, je réitère mon admiration pour le talent d’Elodie Morgen. Si je suis allée jusqu’au bout du récit, c’est en grande partie grâce à sa plume.
(Et pour les histoires d’amour, évidemment) 😉

Conclusion : J’aime… Beaucoup
♥ ♥

A suivre…

La Romantique éperdue ♥

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