C’est parti pour une nouvelle année en tant que partenaire des éditions CyPlog !
En effet, mon partenariat a été renouvelé pour 2021. 🙂
J’ai déjà eu l’opportunité de lire et chroniquer leurs romances parues en 2020. Elles sont à retrouver ici : 🦢
Comme pour tous mes articles sur des avis lectures, ces derniers ne concernent et n’engagent que moi (ainsi que mon cœur et mon âme).
Un grand merci aux éditions CyPlog pour leur confiance 🙂 !

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Les livres sont présentés par ordre chronologique de lecture :

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Inoubliable
Elle Séveno, Amanda Bayle,
Belinda Bornsmith et Katja Lasan

Résumé : Quatre mecs, quatre filles, une soirée bling-bling.
Secouez le tout comme un délicieux cocktail et qui sait, vous obtiendrez peut-être une fête exceptionnelle.
Embarquez avec Baptiste, Loïc, Luke et Milo, une bande de potes qui pourraient bien faire la rencontre de leur vie lors d’un Nouvel An… Inoubliable.
~ AVIS ~
L’idée de ce recueil est super originale ! Raconter une fête se déroulant le soir de la Saint-Sylvestre change les codes. De mémoire, je n’en ai jamais lue. De plus, ça détonne des autres romances vendues à cette période de fin d’année, habituellement axées sur la féerique et romantique période de Noël.
Et j’avoue, j’en attendais beaucoup de ce recueil.
Déjà, par ce choix rafraichissant de faire passer une soirée “inoubliable” au Nouvel An à quatre héros différents, Baptiste, Loïc, Luke et Milo. Mais aussi parce que chaque point de vue est écrit par une auteure différente de la maison. Et la qualité des plumes chez CyPlog est indéniable.
Un “huit mains” qui promettait des étincelles de romantisme.
Finalement, je suis restée sur ma faim.
Une chose que je ne peux nier, c’est l’écriture et la forme générale du recueil. Toutes les romances sont très bien écrites. La plume de chaque auteure est très agréable à lire et chacune a réussi à développer des héros différents, avec leurs propres attentes, goûts, passé (facile comme compliqué) et caractère. Elles ont également connecté, avec finesse, leur héros entre eux et tenu un fil rouge commun qui lie chaque point de vue. Certes, un fil un peu fin je trouve, mais il a le mérite d’exister et de tenir la route. Chacune a également essayé d’écrire des romances différentes. Là, le résultat est un peu moins probant. Mais, j’y reviendrai plus tard.
Mon plus gros bémol découle du fond de ce recueil. En premier lieu, je n’ai pas senti l’esprit du Nouvel An. Il y a le décompte, oui. Encore heureux, d’ailleurs. Mais rien d’autre. De plus, la météo est clémente ce soir-là et la moitié des invités sont en bikini autour d’une piscine dans cette villa de Cannes… Mouais. Plus d’une fois j’ai oublié qu’on était en hiver, le 31 Décembre.
Et puis, il y a nos héros, cette bande de quatre potes qui vont à une soirée de la Saint-Sylvestre. Et… chacun fait sa route. Ils auraient fêté le Nouvel An chacun de leur côté, ça n’aurait rien changé au récit et j’ai trouvé ça dommage.
Je ne sais pas comment ça fonctionne entre bande potes “mecs” mais quand je vais en soirée avec des amies, je ne les lâche pas, surtout dans une maison peuplée d’inconnus. Et, détail important répété, c’est une bande de potes un peu éclaté géographiquement. Cette fête est donc une occasion pour eux de se revoir depuis des mois. J’ai compris qu’ils se sont retrouvés bien avant la soirée, mais, on a toujours des trucs à raconter à ses meilleurs potes qu’on a pas vus depuis longtemps, non ? Là, c’est limite s’ils ont fait du covoiturage (ou pas ? Je n’ai pas très bien suivi cette partie), sont arrivés au lieu de la soirée et “chacun sa life”. Pour des potes inséparables, qui ne se sont pas vus depuis des mois…. Mouais. Le seul qui a essayé de se bouger pour trouver ses potes et qui a essayé quelque chose, c’est Milo.
J’aurais préféré une grande et bonne discussion entre ces amis à leur arrivée dans cette villa. Qu’on apprenne à connaitre et à apprivoiser Loïc, Milo, Baptiste et Luke. Je ne sais pas, mais quitte à passer le Nouvel An avec ses potes, autant rester avec eux, (rien qu’un peu), non ? Alors j’avoue, il n’y aurait pas eu de romances, haha. Mais l’ensemble aurait pu être joué autrement. Commencer le récit “groupé”, et puis, oui, au fur et à mesure de la soirée, de regards échangés avec d’autres invitées (nanas), de rencontres en allant chercher un verre par exemple, chacun s’en va au fur et à mesure. Et ainsi, débuter les différents points de vue et les romances. Ca nous aurait permis de les visualiser en tant que vrais potes. Parce que, dans ce recueil, chacun le dit dans son coin quand vient son tour et j’ai trouvé ça un peu juste, même si on sent tout de même ce lien fort qui les unit.
Et ce système aurait également éviter la répétition. Car chaque point de vue reprend depuis le début de la soirée et se termine six mois plus tard. Nous avons donc quatre descriptions de la villa à Cannes (Lors de la dernière nouvelle, j’avoue, j’en avais marre de lire sa description) et quatre descriptions de leur amitié “infaillible et éternelle” (ce qui enfonce le clou, puisqu’au final, chacun a passé sa soirée de son côté, sans même chercher ses potes au moins une fois. Seuls deux se croisent une fois. Seul Milo tente de les joindre).
Je n’ai pas trouvé ma “vibe” romantique non plus et la plupart des romances était trop “clichée” à mon goût. Pour la moitié des héros, c’était plus une “chasse au sexe” en un peu plus… romanesque et ça m’a dérangé, car scénario un peu fade et facile. Deux d’entre eux ont fini par coucher avec sa conquête le soir-même. Et pour continuer la romance, le sempiternel “Ah ! Je comprends pas, cette nana m’obsède. Je n’arrête pas de penser à elle depuis le Nouvel An. C’est sûr, j’ai rencontré la femme de ma vie !“… *soupir*
Je voulais ce romantisme, cette étincelle d’un échange de regards puissant et mystérieux, perdu dans une foule d’inconnus, une discussion convenue, animée et aimantée entre deux inconnus qui se trouvent des points communs. Avec une touche d’attirance charnelle, pourquoi pas. (Le seul qui s’en rapproche sur ce point-là, c’est Luke. Et encore…) Tout en ayant, évidemment, une vue sur l’un de ses potes tout au long de la soirée. Et pas tomber systématiquement (et aussi rapidement) dans les échanges charnels avec “l’élue”. Ceci dit, c’est encore une fois mon côté fleur bleue qui parle.
L’ensemble du recueil est cependant sympathique et bien écrit. C’est une idée bien trouvée et mine de rien, bien construite et tenue à bout bras jusqu’au bout par les quatre auteures, alors que ça ne doit pas être un exercice évident.
Les romances, en elles-mêmes, sont tout de même bien ficelées, tiennent la route et sont construites correctement. Chacune apporte du baume au cœur et un petit sourire aux lèvres de voir le héros amoureux et heureux.
Mais j’avoue, malgré les qualités stylistiques, j’ai été déçue de ce recueil… :/
Je n’ai pas eu d’étincelles ni senti des bulles pétillantes devant ces romances. Pas une ne m’a fait rêver, ni oublier l’environnement qui m’entourait.
Et le recueil, dans son ensemble, je l’ai trouvé un peu long, cliché, un brin répétitif et il m’a manqué un peu de romantisme et d’étincelles…
Conclusion : J’aime… Beaucoup
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Avis publié en Février
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La libellule qui rêvait de toucher les étoiles
Elodie Faiderbe

Puisqu’il s’agit d’une suite et afin d’éviter les spoilers, je t’invite à découvrir le résumé du tome 1 “La fourmi qui rêvait de devenir libellule” ainsi que mon avis en cliquant ici : 🐜
~ AVIS ~
A la réception de ce second tome, j’étais euphorique. ENFIN !
Sans être un coup de cœur, le premier tome avait été une sacrée belle découverte ! Je me souviens avoir lu le dernier quart du roman en une seule nuit, tellement happée de découvrir la suite. Et puis ce cliffhanger à la fin m’avait laissée pantelante, impatiente de découvrir la suite.
Le tome 1 a même atterri dans mes “Roses d’Or 2020” dans la catégorie “Romance Contemporaine“.
Mais hélais, ce deuxième (et dernier) tome est un total désenchantement pour moi.
Je vais essayer d’être bienveillante car je respecte le travail fourni par Elodie Faiderbe. C’est la raison pour laquelle j’ai terminé ce second tome. Si certains propos paraissent véhéments, j’en suis désolée, c’est la déception qui s’exprime. La barre des attentes de cette suite est retombée comme un soufflet. J’étais à deux doigts de tout arrêter vers la moitié.
Elodie Faiderbe écrit bien. Très, très bien. Elle a une patte qui devient reconnaissable et sa plume rend complètement addicte, à la quasi hauteur de celle de Sophie Kinsella. Ce petit truc qui te fait avaler les pages et les pages sans t’en rendre compte et… Pouf ! Les vingt premiers pourcents du roman sont déjà lus à la vitesse lumière. Sauf qu’ici, après ces vingt pourcents, ça a été l’ennui…
Je suis navrée de l’écrire ainsi, mais pour moi, ce deuxième tome était inutile. J’aurais préféré un premier tome plus étendue et qui conclue bien plutôt qu’un second tome aussi long et ennuyant.
J’ai fini pas être profondément agacée par ce côté “mièvre trop insistant” et aussi… Et – à ma plus grande surprise – par Nao lui-même. Je n’ai jamais rencontré un personnage aussi “cul-cul la praline“!
Nao est trop parfait et trop lisse. Il s’habille en permanence de son costume “je suis l’Homme idéal”. Ses défauts ? Il n’en a plus. Ses blessures ? Vite réparées. Bon, allez j’exagère un peu… Certes, il en existe encore un peu pour alimenter le récit, mais ça reste très léger.
Dès que le récit passait sur son point de vue, je rongeais mon frein et levais sans cesse les yeux au ciel. Ca se résumait à : “ Tiens je vais faire ça car ma princesse adore“, “Ah non je vais éviter, ma reine va se mettre en colère“, “Mmmh, j’ai envie de prendre ma biche française sur mon bureau“, “Oh je suis amoureux de ma Cendrillon, j’aime quand elle fait ça“, “Je vais préparer à manger, sinon ma douce va se transformer en gremlin“… Aaargh ! (Vis un peu pour toi, m*rde Nao, tu restes le héros de ta propre histoire !)
Au fur et à mesure, il n’était plus humain… Mais plus un fantasme de perfection et de niaiserie, s’effaçant pour être le cadeau de plaisir de Chloé. Je me suis retrouvée avec un héros qui a perdu de son charisme, de son mystère, de sa prestance et de sa superbe de “PDG d’un groupe international” à vouloir être le petit-ami parfait, à ne plus avoir de défauts qui feraient vaciller une relation amoureuse et qui passe son temps à parler de Chloé sans utiliser son prénom (comme tu as pu le remarquer juste au-dessus) : “ma biche française”, “mon Pikachu sauvage”, “ma princesse”, “ma douce”, “mon amour”, “ma Cendrillon”, “ma petite Française”, “ma femme” (alors que ça fait à peine quelques semaines qu’ils sortent ensemble), “ma femme-enfant”… C’est aussi un petit défaut que je trouve à la plume de l’auteure, c’est cette manie d’expliquer tout en imagé. Quelques fois, c’est sympathique et relève la saveur du récit. Je l’ai même souligné dans mon avis sur le premier tome, car j’étais super fan. Mais dans ce second tome, ça ne passe plus. Peut-être parce qu’ils étaient trop présents, quasi systématiques et vraiment, too much.
Et cet effet de perfection du héros découle sur le reste du récit. Des 30% du roman au 85%, je me suis ennuyée. Il ne se passe plus rien, puisque Nao fait tout pour qu’il ne se passe rien, aveuglément soumis à Chloé. Le récit se résume à “Chloé est encore fragile, doute, doute, doute beaucoup. Et Nao le héros, le sauveur, l’amoureux transi et parfait veut la sauver, lui faire prendre confiance, la matte sans arrêt, est jaloux, veut lui faire l’amour partout et tout le temps et une fois la première étape franchie, lui fait l’amour partout et tout le temps.”
Nao qui anticipe tous les faits et gestes de Chloé, qui sait par cœur ce qu’elle aime, déteste, ce qui lui fait plaisir, la fait pleurer, lui fait peur. Tel un preux chevalier, il lui promet une éternité de plaisir à ses côtés, tous les jours, en voulant buter au passage l’ex qui lui a fait du mal dès que notre héroïne osait aborder le sujet.
Plus d’obstacles, plus d’enjeux, rien. Ou si, quelques embûches qui tentent une percée, mais elles sont balayées la seconde d’après par un revers de la main trop facile.
Tout est devenu prévisible et trop parfait. Chaque problème avait toujours une solution trouvée rapidement (d’où l’ennui). Et quand ENFIN je pensais qu’un truc énorme allait les bouleverser, les emmener dans des croyances différences et bien… Non. Comme par enchantement, ils sont d’accord et ils dégagent le petit soucis d’une pichenette (encore).
Un autre point qui m’a agacée, c’est qu’ils sont toujours sur la même longueur d’ondes et ont (comme par hasard !) les mêmes références culturelles…
Rien ne les divise !
Et j’en suis super étonnée ! Leur différence culturelle ne leur a jamais posé problème ! Ou si, presque, mais c’était… un peu cliché et pas très problématique au final, puisque réglé aussi (encore, encore).
Ce qui est pourtant, j’imagine, un premier élément de dispute dans un couple mixte ayant été éduqué dans deux pays différents… Il n’y a qu’à aller voir les chaînes Youtube de couple mixte pour le savoir. Attention, je ne dis pas que ça ne fonctionne jamais, mais FORCEMENT qu’un moment ou un autre, la différence de culture est, dans un couple, un sujet sensible et un élément de désaccord, surtout pour des cultures aussi différentes que la France et le Japon.
Je sais, c’est une romance, une histoire romancée… Mais justement, ça aurait pu servir d’intrigue !
Et je le regrette tellement ! Dans le premier tome, que Nao soit asiatique avait ajouté une plus-value à l’histoire. L’auteure savait comment en jouer avec malice et ferveur, faisant de Nao, un héros différent de tous les héros de romance. Mais ici, ça n’a fait aucune différence et c’est bien dommage.
En fait, tout “ça” ne m’aurait pas agacé si les protagonistes avaient vécu l’enfer avant d’enfin trouver la paix avec l’autre. Ici, bah à part deux mois et leurs blessures respectives, tous les éléments niais n’ont pas pris dans la recette, et paraissaient trop… Gros.
Dernier point, et pas des moindres : l’anglais. (Quand je commence à trouver des points noirs, hélas, rien ne m’arrête, même pas les petits détails.)
Bon déjà que Chloé n’ait jamais eu aucun problème de compréhension en anglais, même avec un aussi bon niveau que décrit dans le premier tome… Soit. Je suis toujours étonnée quand une histoire implique un héros français à l’étranger, que ce dernier s’accommode aussi facilement de la langue et de la culture… Un français peut être bilingue, oui. (même si les américains ont un accent et que… Bon j’arrête). Mais je trouve qu’il faut manier ça correctement. Et ici, il y a eu une sacrée erreur !
/!\ ATTENTION SPOIL ! /!\
Chloé et Nao communiquent toujours en anglais. A un moment, Chloé hésite et a peur d’avouer un secret à Nao… Ce dernier la presse et lui sort “Accouche !” Et cette dernière répond “Justement, je ne peux pas” et s’en suit une discussion autour des enfants (et comme par hasard, ils sont d’accord… Bref.)
Sans vouloir faire ma prof, l’expression “Accouche !” pour signifier ” dépêche!” en anglais n’a strictement rien à voir avec l’expulsion d’un être humain… !!! Et donc, la suite “logique” qui suit avec ” justement, je ne peux pas” n’est pas viable… Et c’est un point qui m’a titillée, car ça rejoint la mimique de l’auteure à toujours utiliser des images pour décrire les choses.
— FIN SPOIL–
Bon allez, je reviens sur du positif, car il faut aussi reconnaître ce qui est juste et bien.
Bien que j’ai tant à reprocher sur la romance, cette dernière a quand même un bon fond. La relation Chloé/Nao fait plaisir à lire, on s’imagine sans effort à leurs côtés, dans leurs moments de bonheur comme dans leurs moments compliqués. La face très “terre à terre” de cette histoire d’amour est brillante et insuffle de la joie au lecteur. Oui, quand on trouve LA bonne personne, que sa confiance nous donne des ailes, nous aide à surmonter nos peurs, eh bien on veut déplacer des montagnes. Et le but d’avoir un.e amoureux.se, c’est ça : qu’il appuie là où ça fait mal, qu’il comble les trous que vous avez en vous.
C’est mission réussie sur ce coup.
Le personnage de Chloé, bien que légèrement “grinçante” à sans cesse douter de tout, reste un très bon personnage principal. Son évolution est impeccable, et je l’ai trouvée abordable. C’est le genre de personnage avec qui on discuterait autour d’un café et qui doit avoir de la discussion à revendre une fois qu’on la connaît bien. Et elle a, pour moi, sauvé un peu le roman car si ce second tome était uniquement composé du point de vue de Nao, j’aurais envoyé ma liseuse par la fenêtre.
Les personnages secondaires étaient chouettes ! Ils savaient rester à leur place “d’adjuvants/méchants” et on suit quand même un morceau de leur vie. On s’attache à eux avec beaucoup de finesse et de facilité.
La fin, après les 85%. Alleluia ! Même si le retournement de situation est un peu gros, il a eu le mérite de redémarrer les réacteurs et de donner de l’élan pour franchir la ligne d’arriver.
Je rappelle qu’il s’agit que d’un avis, et que toutes les lignes écrites sont totalement subjectives. Des avis excellents fleurissent de partout sur ce second tome et même si je ne partage pas l’engouement, je peux le comprendre.
Je t’invite à lire ce second tome si le premier tome t’avait emballé.
Cependant, je reste curieuse de découvrir la future aventure livresque d’Elodie Faiderbe. Je répondrai présente pour ses prochaines sorties, car je suis sûre que “La libellule qui rêvait de toucher les étoiles” n’est qu’un rendez-vous manqué et je reste admirative de son travail. 🙂
Conclusion : J’aime… Beaucoup
♥ ♥
Avis publié en Mars
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24 Heures
Katja Lasan

Résumé : Passionnée de musique et de cinéma, Agathe aime partir à la découverte des artistes et partager ses rencontres sur son blog, de manière originale. Lorsqu’un célèbre guitariste pose ses valises dans son village, l’occasion est trop belle. Vingt-quatre heures dans son quotidien, c’est tout ce qu’elle lui demande.
Seulement, vingt-quatre heures, parfois, suffisent à bouleverser une vie… ou plusieurs.
~ AVIS ~
C’est une novella très pétillante et bien travaillée que propose Katja Lasan.
J’avais déjà rencontré sa plume dans le recueil “Inoubliable” (avis ci-dessus), mais je la découvre seule et wow, quelle beauté !
L’auteure indique dans ses remerciements qu’il s’agit de sa première “petite romance” et franchement le résultat est incroyable. Ce n’est pas un coup de cœur pour les raisons que j’explique ci-dessous mais d’un point de vue global, c’est une belle histoire, très bien pensée et écrite, à la fois aérienne et profonde.
“24 Heures” est une immersion électrique dans le monde de la musique, nuée de rebondissements et d’amour, qui se déroule… en 24 heures.
Le cadre de la novella, le décor et les personnages sont posés de manière adroite et réfléchie. Et dans l’ombre des présentations, l’auteure ne perd pas temps à faire vibrer ses premiers accords. Ca démarre vite, mais agilement et naturellement. Sans précipitation. La partition prend forme, les premières notes de musique s’accordent à la perfection.
C’est frais et grisant.
Je vais m’attarder un peu sur la romance, autre actrice principale de ” 24 heures“. Et surtout, raison principale pour laquelle ce n’est pas un coup de cœur.
Cette dernière a eu deux phases, pour moi. Une première où je sentais une tension crépiter entre deux êtres en passe de nous faire vivre une histoire d’amour unique, assez peu commune et inhabituelle dans le genre. Une romance étonnante, où les codes et les préjugés s’éteignent face à l’Amour. Un début de rapprochement qui avait piqué ma curiosité et incité à poursuivre l’histoire tête baissée.
Puis viens la seconde moitié du roman où… mes attentes ont été détournées et où mon excitation première s’est envolée.
Peut-être que cette première phase du récit était un espoir trop irréaliste. Car finalement, le croisement rencontré nous emmène sur une voie plus sage, plus “romance contemporaine habituelle” et… Trop familier. Trop “déjà-vu” pour moi. J’ai été un chouia déçue.
Puis cette fin… Mouarf. Comme le récit bifurque sur une voie classique, le rapprochement est donc (trop) rapide et moins savoureux que prévu. J’aurais préféré que les derniers pas réunissant les héros soient passés sous silence et confiés à notre imagination. C’aurait donné plus de goût au romantisme. La scène charnelle, notamment, qui n’apporte rien à l’intrigue.
En revanche, cette dernière aurait eu beaucoup plus d’intérêt et de signification si le chemin de la première partie (l’autre romance que j’avais imaginée, donc) avait été confirmée.
Dommage.
Néanmoins, je ne peux renier la qualité de l’ensemble du récit.
Même si j’ai ressenti une légère déconvenue avec la romance, elle ne dénote pas et reste bien dépeinte.
Les personnages, bien que nous les ayons sous nos yeux un petit laps de temps, ne manque ni de profondeur, ni d’attrait. L’auteure a pris le temps de les construire et les façonner.
J’ai été également impressionnée par la qualité et la finesse de l’histoire, la plongée profonde et quasi mystique dans le monde de la musique avec toute sa magie, ses secrets, ses déboires, ses succès et ses défauts et ses dérives. Elle se dévoile, nue et à vif.
ll n’y a aucun faux pas non plus dans le rythme, le décor, l’avancement de l’histoire… Les obstacles sont bien présents et cohérents.
La qualité de la plume de Katja Lasan ficèle l’ensemble dans un cordage de précision et de délicatesse.
Tout coule naturellement. Tout se lit facilement.
Je félicite donc l’auteure pour cette brillante novella, bravo !
Conclusion : J’aime… Passionément
♥ ♥ ♥
Avis publié en Mai
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ANA, t.1
Belinda Bornsmith

Résumé : En quelques secondes, une vie peut s’effondrer et ne plus se résumer qu’à un sentiment de désespoir, d’impuissance et de regrets. Kelsie en fait la brutale expérience un soir d’octobre.
Tout ce qui lui importe désormais est de rejoindre sa mère, qui vit sur la côte Est, et de se réconcilier avec elle. Accompagnée de Curt, son meilleur ami, et du chien de ce dernier, la jeune femme se lance dans un périple dangereux à travers un pays dévasté, où seule la loi du plus fort prévaut.
Quand, dans des conditions brutales, sa route croise celle du capitaine Josh Turner et son unité, leur attirance est immédiate et d’une intensité surprenante. Et lorsque militaires et civils décident d’unir leurs forces pour atteindre leurs destinations respectives, cette relation va prendre une tournure bien plus profonde, au milieu d’un terrible chaos.
Une rencontre malheureusement condamnée dès le départ.
Car au bout du chemin, tous deux savent… qu’aucun avenir n’est possible entre eux.
~ AVIS ~
Haletant et addictif, ce premier tome est le genre de roman où les pages défilent à vive allure, où les scènes sont avalées sans être décortiquées et l’histoire, bue d’une traite. Enfin, c’est mon ressenti sur l’ensemble du récit… Sauf pour la romance.
Jai trouvé, à travers “ANA“, une nouvelle manière d’aborder le genre “Dystopie”. C’était audacieux, innovant et très original. Je ne pensais pas que le genre pouvait apparaître sous un jour nouveau, mais l’auteure m’a convaincue du contraire. J’ai été happée par l’histoire et l’univers créés par Belinda Bornsmith.
“ANA” n’est pas un roman dystopique comme un autre… Alors certes, la recette est familière et, dans ce premier tome, particulièrement bien soignée : Le cadre structuré de ce monde, les explications rationnelles, la tension palpable à chaque chapitre, les émotions des personnages, la peur, l’angoisse, l’adrénaline, les remords, le genre humain dans sa pire exposition… Mais la saveur, ici, était différente.
Plus terrible.
Plus saisissante.
En effet, l’auteure nous confronte directement à nous-mêmes. Comme dans la chanson du duo Pascal Obispo & Natasha St Pierre “Si on devait mourir demain, toi, qu’est-ce que tu ferais ?“
Nous voici lecteurs… et acteurs, et là est toute la différence. On n’a pas d’autre choix que de se sentir concernés, d’être pris au piège de nous questionner sur ce que nous, nous aurions fait et choisi à la place des protagonistes. L’auteure a fait un très bon travail sur cet aspect, l’a amené avec finesse et dans une qualité d’écriture impeccable.
La vérité transpirait à chaque ligne et il m’arrivait de pousser un “ouf” de soulagement quand je me rendais compte qu’ils ne s’agissait que d’un roman et pas notre réalité.
Je passe directement à mon point noir de ce récit, qui dépareille, je trouve, avec le reste (et à mon plus grand désarroi) : la romance.
Malheureusement, elle ne m’a pas plu.
Belinda Bornsmith brode avec minutie un univers “apocalyptique” inédit, fourni et captivant. Comme cité plus haut, j’étais totalement immergée. Et puis, vient l’histoire d’amour qui ressemble… A une banale romance contemporaine.
Quel dommage !
La base de l’histoire d’amour aurait pu prendre place dans n’importe quelle circonstance de nos jours, elle aurait tout aussi bien fonctionné. Nos protagonistes se seraient rencontrés en 2019 lors d’un road-trip aux USA, les traits de la romance aurait été similaires.
Alors certes, il y a eu quelques scènes s’accrochant à l’univers et celles-ci m’ont plu, mais elles n’étaient pas suffisantes pour se départir de son côté “romance contemporaine”.
L’histoire d’amour ne s’hybridait pas assez avec l’univers et les scènes de romance devenaient un peu “too much” et convenues. D’ailleurs, certains propos qui se voulaient romantiques à l’instant T, étaient souvent à peine crédibles… Aussi, j’ai trouvé le langage familier et vulgaire, dans ce roman, déplacé. Ca m’a complètement refroidie de lire des choses comme “ ma b*te dure comme du métal au réveil” ou encore “je rêve de lécher sa ch*tte” … Déjà, ça massacre le romantisme, et si je laisse couler ce genre de propos (en grimaçant) dans une romance contemporaine classique, ici, ça ne passe pas. Ca ne colle pas.
Au contraire, l’enjeu de cette romance aurait pu être tout autre : rendre romantique une histoire d’amour, un peu comme à la “Titanic“. Il y avait tout le nécessaire !
Du coup, j’ai été déçue… Je n’ai pas eu d’atomes crochus pour le couple principal et n’ai pas palpité d’excitation face à leur histoire.
Certains y verront du “pinaillement” et c’est peut-être vrai, haha, mais c’est vraiment ainsi que je l’ai ressenti.
En soi, Belinda Bornsmith sait écrire des romances, c’est juste que cette dernière était trop facile à mon goût, pour être en osmose avec le cadre proposé. Il y avait moyen de faire autrement, de ficeler des sentiments autrement, de rendre deux personnages amoureux et attirés autrement…
Néanmoins, étant à cheval entre “nos jours” et “la dystopie” (j’essaye de ne pas trop spoiler), je peux comprendre le choix d’une romance contemporaine, ici, ce n’était pas dénué de sens.
Tant que je suis sur ma lancée, il y a eu un autre point qui m’a aussi un peu froissée… Kelsie, l’héroïne. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais quelque chose m’a chiffonnée en elle… Elle manquait de pep’s, de prestance en tant que protagoniste. D’ailleurs on passe un moment pour découvrir ses études, le pourquoi du comment, et au final… Pour pas grand chose (à voir s’il y aura une utilité par la suite ?). Elle a des traits de “femme-enfant” un peu nian-nian par moments, j’ai eu du mal à la cerner. Je lui ai d’ailleurs trouvé une incohérence…
/!\ SPOIL /!\ {à surligner avec la souris pour voir le texte}
Pendant un flashback, Kelsie nous fait comprendre que parfois, à défaut d’une famille de sang, une famille de cœur peut être tout aussi bien. Elle a perdu son père et sa mère l’a abandonnée pour réaliser son rêve. Maintenant, elle compte sur son meilleur ami qui est présent dans l’histoire, deux amis d’université et une meilleure amie, enceinte. Elle prend son temps pour dire que cette meilleure amie compte beaucoup pour elle, surtout qu’elle deviendra une maman solo. Elle répète qu’elle est heureuse comme ça. Et puis ANA est annoncé et… De un, elle quitte tout pour rejoindre sa mère, et j’ai pas trop saisi pourquoi… Enfin c’est expliqué mais… mouais. Et surtout, cette meilleure amie n’apparaît plus du tout par la suite ! Même pas Kelsie a une petite pensée pour elle !
J’aurais trouvé ça plus logique qu’elle reste avec sa meilleure amie enceinte, voir qu’elle l’emmène avec elle ou au pire, ait une grosse pensée pour elle (Bordel elle est seule et enceinte !) le soir en allant se coucher… Non. RIEN DU TOUT ! Jamais plus cette amie n’est mentionnée dans le récit…
/!\ FIN SPOIL /!\
Ce premier tome n’est donc par un coup de cœur pour moi à cause de ces deux aspects (surtout la romance). Hormis ça, j’aime énormément le voyage proposé par l’auteure. Ces deux “points noirs” – comme à chaque fois, haha – paraissent longs mais, vraiment, ils ne m’ont pas empêché de passer un sacré bon moment de lecture, ni d’avaler l’histoire à me faire perdre des heures de sommeil.
Les autres personnages sont bons, le rythme est prenant, l’intrigue fraiche et poignante, bordée d’un réel et insoutenable suspens, d’adrénaline, de réflexions, de descriptions, de scènes à “haute tension”… L’auteure a vraiment pensé à tout dans les moindres détails.
Sans oublier tout cet univers construit dont j’ai déjà fait l’éloge plus haut !
Je suis certainement la seule à reprocher la romance trop contemporaine et pas assez originale dans ce premier tome, car je pense que beaucoup parleront (et à raison) d’un coup de cœur. Le reste du récit est très bon, voire excellent et s’arrêter à la “simple romance” serait nier la qualité globale du récit. Je t’encourage à le lire et t’en faire ton propre avis.
Je reste tout de même à l’affut du tome 2 et pour la première fois, ce ne sera pas à cause de la romance, mais bien pour tout. On s’attache au destin de ces personnages, même aux plus “secondaires” d’entre eux, et je gage que Belinda Bornsmith mijote une suite explosive !
Conclusion : J’aime… Passionément
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Avis publié en Juin
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Rock’n Shadow
Elle Seveno

Résumé : Vous connaissez les films qui racontent les aventures d’un super héros charismatique et de son coéquipier trop cool ? Bah, ce coéquipier c’est moi, Dylan ! Et le super héros, c’est Blake, le mec le plus beau et le plus sympa du monde, que je n’ai pas le droit de regarder !
Pourquoi ? Parce qu’il est mon tuteur, qu’on a dix ans d’écart, que je suis lycéenne et lui chef d’entreprise, que des dizaines de nanas canons se pavanent devant lui. Et moi… je me balade en baskets et en jean. OK, je suis du genre hyper rapide et hyper douée à l’escalade, mais pour séduire un mec – ce mec –, ce n’est pas bien efficace.
Je devrais me faire une raison. Le super héros est inaccessible ! Il ne me verra jamais autrement que comme une petite sœur…
Mais il se passe quoi lorsque le héros est en mauvaise posture, et que seule sa coéquipière peut encore le sauver ? Peut-être qu’à ce moment-là, je deviendrai autre chose à ses yeux…
~ AVIS ~
Après une lecture avalée rapidement, j’avais envie de résumer mon avis avec un gros : “J’AI ADORE.“
Voilà, haha ^^
Honnêtement, il y-a-t-il quelque chose à reprocher aux romances d’Elle Séveno ? Rien. Ceci est ma troisième lecture de cette auteure et j’en suis absolument fan. D’ailleurs, j’étais déjà conquise rien qu’à voir son nom sur la première de couverture, et encore plus après ma lecture du résumé.
Elle Séveno connait les histoires d’amour qui fonctionnent, leurs forces, leurs détours sinueusement attractifs et y met tout son talent pour présenter de sacrées belles pépites. Et “Rock’n Shadow” en fait indéniablement partie. Une romance friends to lovers, sous fond de “super héros” ? Ajoutes-y la patte d’Elle Séveno et je te garantie une nuit blanche de lecture !
Alors, je garde au chaud mon énorme coup de cœur pour sa duologie “Suprêmes” (à retrouver ICI, si tu le souhaites), car malgré toutes les très bonnes qualités du roman, ce dernier n’en est pas un (j’ignore bien pourquoi, d’ailleurs haha, mais c’est ainsi).
L’ensemble du récit est cadré, millimétré, étoffé et bien structuré. De la description des lieux et de nos protagonistes, de la mise en situation à la quête, en passant par l’action, le suspens, l’adrénaline, les drames, les résolutions, la romance et cette tension érotique qui flotte dans l’air (ohlala, Elle Séveno connait les mots qui fonctionnent)… Enrubanné dans la somptueuse et hypnotique écriture de l’auteure, j’ai tout adoré, tout avalé. Le roman se lit avec une facilité déconcertante et l’immersion dans l’histoire est instantanée et puissante. L’univers des super-héros, des méchants, la vie citadine la nuit… Bien que l’intrigue des super-héros valsait avec la romance, je lui ai trouvé du sacré panache et une dose incroyable d’adrénaline. Bien joué, car vraiment, les deux réunis donne un résultat explosif !
Quant à Dylan et Blake, je suis restée aux aguets du moindre de leur mouvement. J’ai été survoltée, émoustillée et complètement happée par l’histoire d’amour ! J’ai adoré cette une romance friends to lovers aux prises avec la différence d’âge et cette relation… délicate moralement. Des obstacles, certes, mais aussi des sujets discutés, réfléchis, et affirmés avec sérieux.
Résultat ? Tout est amplifié : les disputes, les jeux de regards, la tension qui rôde… Le récit bat en rythme avec, liant les intrigues et étoffant la romance d’une force délicieuse.
En résumé, Elle Séveno est une une valeur sûre dans la sphère Romance. Je sais d’avance que sa plume va me séduire. Il y a toujours quelque chose de puissant dans les romances de cette auteure. Elle arrive à prendre l’essence même des sentiments de ses héros, à jongler avec d’une manière intelligente et intrépide. Puis, pendant que nos héros se “torturent” l’esprit avec, Elle Séveno reprend cette essence et l’imbrique intelligemment dans ses autres intrigues, donnant encore plus de saveur à l’histoire !
C’est donc encore un très bon moment lecture que je conseille les yeux fermés !
(Anecdote personnelle : je suis un peu tombée de haut quand j’ai compris le sens réel du résumé. Je croyais que tout était imaginé dans l’esprit de l’héroïne. Avec la moto, en prime, sur la couverture, je m’attendais vraiment à une romance biker et en fait, non, nous sommes bien dans un univers de super-héros.)
Conclusion : J’aime… Passionnément
♥ ♥ ♥
Avis publié en Juillet
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Danse, Charly…
Romane Clessie

Résumé : Charly cherche constamment à devenir invisible, quelconque… Elle dit non à tout par crainte de devoir se montrer, d’exister et quelquefois même, de respirer. Mais au fond d’elle, brûle une flamme qui ne cesse de croître. Charly veut autre chose pour elle, elle veut devenir l’héroïne de sa propre vie et non plus vivre à travers celles des fictions qu’elle écrit.
Tom, lui, a plein de regrets, il ne connaît pas le vrai bonheur. Et pourtant, de son côté, il vivait à mille à l’heure. L’argent, la gloire, le sexe, les addictions… faisaient partie de sa vie qu’il dévorait sans prendre le temps de l’apprécier, sans réaliser combien elle pouvait être précieuse, et sans se soucier des gens qui l’aimaient.
Une collision, un tour de manège, un baiser au milieu d’une foule, une liste de défis… et tout va changer. Leur rencontre sera une chance de rédemption pour lui, et une occasion inouïe de se métamorphoser pour elle.
Or, quand le destin s’en mêle, il faut bien plus que de la chance et des occasions. Il faut apprendre à danser sous la pluie, il faut accepter d’ouvrir les yeux, il faut combattre ses peurs et prouver à l’univers tout entier, comme à soi-même, son droit de vivre et sa légitimité à aimer et à être aimé, en dépit des actes passés ou de ce que nous sommes.
~ AVIS ~
Je crois que je n’ai jamais lu une romance aussi originale que “Danse, Charly…” !
Il est vrai que j’utilise régulièrement cet adjectif dans mes chroniques, surtout pour qualifier les romances éditées chez CyPlog, mais celle-ci les dépasse toutes d’une bonne tête. J’applaudis l’auteure pour cette superbe idée !
Et pourtant, j’ai traversé plusieurs phases en lisant cette histoire.
Au début, c’était la totale confusion dans ma tête. Le flou, l’incompréhension, la certitude que quelque chose clochait, grandissaient au fur et à mesure des premières pages. Je pense que c’était le but de l’auteure, mais chez moi, ça n’a pas eu un effet très positif. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, puisqu’en plus de cette mauvaise intuition voulue, la situation initiale et l’élément déclencheur ont franchi la ligne d’arrivée en même temps… Eux qui, d’ordinaire, sont censés faire une course de relais et se donner le témoin avant que l’un continue la course de l’autre.
Du coup, le rythme secoue et brouille les informations basiques de l’histoire. Les “Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Pourquoi ?”n’ont pas été évidents à déterminer. Il m’a manqué une vraie rencontre avec Charly avant que… “tout ça” n’arrive. Je trouvais que ça allait trop vite.
J’allais même écrire que je n’étais pas trop fan, que ça me perturbait vraiment et m’empêchait d’avancer sereinement dans l’histoire.
Et puis…
Et puis…
Il y a ce retournement de situation.
Cette claque.
Le brouillard épais dans lequel nous avancions (parce que l’auteure écrit tellement bien qu’il est quand même possible de s’y mouvoir) se dissipe. Nos certitudes s’envolent et il faut recommencer, rassembler les quelques informations acquises sans pour autant repartir au point de départ.
C’était déstabilisant mais aussi, terriblement vivifiant. Mon avis sur ce début d’histoire change. Je me radoucis et comprends le pourquoi du comment.
Et à partir de là, je n’ai plus lâché le roman jusqu’à la fin. Les pages ont défilé, elles qui ont eu tant de mal à passer rapidement sous mes yeux jusque là.
C’est très bien écrit, bien pensé, bien ficelé.
Le flirt entre le contemporain et le fantastique a été très bien manigancé et m’a finalement beaucoup plu. Pour une fois, j’ai lâché l’affaire du rationnel et je me suis laissée emmenée par cette belle et très singulière histoire d’amour, par la déterminée Charly et l’énigmatique Tom.
Il y a toute de même quelques informations relatives au héros que j’aurais aimé savoir.
/!\ SPOIL /!\
Qu’a-t-il pensé de Charly la première fois ? Qu’est-ce qui lui a plus chez elle ? L’embrasser d’emblée devait servir d’électrochoc ou en avait-il envie ? Pourquoi ? Je veux dire, c’est bien de sauver une fille comme mission de rédemption, mais lui plaisait-elle vraiment, au départ ? Ou c’est venu petit-à-petit ?
/!\FIN SPOIL /!\
Mais je m’arrêterai là pour éviter d’en dire trop. “Danse, Charly” est une romance originale, brillante et poignante. Mais aussi et surtout, un feel good bouleversant.
Conclusion : J’aime… Passionnément
♥ ♥ ♥
A suivre…
La Romantique éperdue ♥
[…] En effet, mon partenariat avec les éditions CyPlog a été renouvelé pour cette année 2021. Mes nouvelles lectures sont disponibles dans un nouvel article, disponible ICI […]