Salut Fleur Bleue,
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Les livres sont présentés par ordre chronologique de lecture (Sauf quand il s’agit de sage /série).
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La duologie Interférences
Aurore Payelle

Résumé du tome 1 : Depuis qu’il a attrapé sa main dans les rues de Genesis, Sora n’a plus d’autres choix que de fuir la ville qui l’a sauvée de l’épidémie de VH2.
Après avoir passé les onze dernières années en quarantaine au pensionnat Nord, elle qui souhaitait seulement être une personne saine et sûre pour ses congénères se retrouve dans une situation désespérée.
James, pourchassé par Spectators, l’entraîne avec lui dans sa course tandis que les balles pleuvent sur eux.
Dans cette ville ultra surveillée et réglementée, mensonges, amour et technologie sont autant d’interférences dans sa nouvelle vie.
Elle ne rêvait que de se faire une place parmi les siens, il vient lui ouvrir les yeux.
Parviendront-ils à atteindre leur but commun, sous l’œil de Spectators ?
~ AVIS ~
TOME 1
Au travers de ma lecture, j’ai reconnu quelques effluves de plusieurs dystopies célèbres (“La servante écarlate“, “Hunger Games“…), et pourtant, Aurore Payelle a su créer, de manière coordonnée et fluide, son propre monde dystopique en respectant les codes du genre.
Lorsque le premier chapitre s’ouvre, nous sommes directement happés par la vie de Sora, notre héroïne.
Il s’est passé onze ans depuis notre “ère”, et le plus troublant est la similitude entre ce roman et notre contexte actuel. L’auteure sait où elle va, connaît par cœur les frontières de son monde et les détails importants qui t’embarquent sans crier gare. L’exploration, les balbutiements de la découverte, les intrigues, les révélations, les descriptions et les actions sont montés avec réussite et le lecteur n’a plus qu’à se laisser aller.
J’ai adoré suivre le cheminement de Sora et ai admiré tout le chemin qu’elle a parcouru dans ce premier tome, de sa vie “casée” à la liberté d’être une Outsider de la société. Les informations sont distillées avec finesse au fur et à mesure du récit.
Le début donne un “background” assez parlant de l’héroïne, avant que tout bouscule, avant que sa furieuse envie de liberté infinie l’emmène très loin, peut-être trop loin… Car cette fin est un sacré cliffhanger, un poing dans l’estomac que je n’avais pas vu venir et il va falloir que je prenne mon mal en patience afin d’avoir la suite sous les yeux !
Tout va crescendo, sans brusquer le lecteur, ni l’enfouir d’un seul coup dans des tonneaux d’informations et c’est ce que j’ai particulièrement apprécié. Nous avons donc l’opportunité de connaître cette protagoniste, d’appréhender et de vivre ce chamboulement avec elle et de la suivre telle son ombre. De faire également la rencontre de nouveaux personnages, de découvrir de nouveaux paysages et de vivre de nouvelles aventures…
Tout est offert aux lecteurs avec un rythme soutenu, alternant entre course effrénée et pause récupération, secouant d’actions le récit, tout en prenant soin de répondre à nos questions silencieuses.
Et puis bien évidemment, je suis tombée complètement sous le charme de cette subtile, douce et très belle histoire d’amour. 😉
Je ne peux que “plussoir” cet élan de romantisme dans les débris de cet univers dystopique bien mis en jeu. Cette histoire d’amour est de celle qui tombe sur les héros sans prévenir et qui chamboule leur destin à tout jamais. J’ai aimé la manière dont cette romance est devenue un personnage à part entière, de sa naissance comme je les savoure (jeux de regards, troubles, petits quiproquos, de la jalousie…) jusqu’à l’éclosion. J’avais l’impression d’avoir de nouveau quinze ans, et ce détail est mon “thermomètre” qui indique une romance réussie 😉
Elle a ce côté naturel, discret et en même temps, donne ce goût savoureux au roman. Car cette histoire d’amour sait rester à sa place face à l’immense intrigue qui lui fait front, et est devenue le genre d’ingrédient magique qui fait de ce roman, une recette réussie.
Rien ne m’a dérangé, j’ai tout avalé, dévoré jusqu’à la dernière ligne. Et je sens que ce n’est que le début d’une saga haletante et que l’auteure nous prévoit une suite des plus exquises…
D’ailleurs, la plume d’Aurore Payelle est addictive, nette et précise. Tout le roman est gravé sur une partition aux notes justes. Chaque détail est important, chaque ressenti est bien défini et chaque pensée est bien analysée.
Vivement le second tome !!
Avis posté en Octobre 2020
♣ ♣ ♣ ♣
TOME 2
Ok, maintenant que j’ai eu toutes les cartes en main, je te le garantie : cette duologie est EPOUSTOUFLANTE !
Tout y est correctement construit, ficelé, engrangé dans un suspens insoutenable et palpitant. La romance est aussi pure, sans grand étalage, juste ce qu’il faut pour rendre l’ensemble fragile, incertain… Mais aussi vivifiant. J’ai tout adoré, de la moindre description, retournement de situation, nouveaux personnages... Tout ce qui se passe est cohérent, et l’auteure n’a pas cherché pas à faire une dystopie des plus alambiquées et ça, c’est super appréciable !
Ce tome 2 est la suite – nette et propre- de la partie lancée dans le tome 1. Le ton et l’environnement sont restés les mêmes. Tout ce que j’ai pu penser et amener comme critique positive précédemment se soude dans cette seconde partie. Cette dernière atteste et confirme, au passage, la qualité de la plume d’Aurore Payelle. Je ne regrette même pas les heures de sommeil perdues, tellement captivée et obnubilée dans le monde de Genesis et des capuches noires qu’il m’était impossible de dire stop.
Cerise sur le gâteau : La romance Sora / James.
D’ordinaire, j’ai un peu de mal à trouver de l’intérêt à une romance quand la partie “séduction” est plus ou moins bouclée dans le premier tome. Mais ici, il y avait quelque chose de profond et de séduisant qui unit nos deux héros. J’étais une nouvelle fois sous le charme de leur relation, qui est dépeinte avec une justesse merveilleuse. Leur histoire d’amour, calquée sur le rythme et les péripéties des intrigues principales, se transforme souvent en dommage collatéral de leur environnement. La partie entre eux n’est donc pas terminée à l’issue du tome 1.
Et que dire de cette fin ? Même celle-ci est surprenante… Et maîtrisée. L’auteure s’octroie une porte de sortie qui peut mener à un tome 3, tout en donnant la sensation d’une fin honnête en concluant le récit ainsi.
Si tu étais passée par ici lors de ma chronique du tome 1, j’avais effectivement mis en conclusion “J’aime… passionnément”. Mais je constate avec les deux en mains que non, cette duologie mérite le coup de cœur ! En plus d’avoir vraiment, vraiment beaucoup aimé ma lecture, je n’ai aucun “mais”, ni “point noir” qui viennent nuancer mes propos. J’ai adoré tout ce que j’ai lu !
En résumé, un mariage réussi entre la romance et la dystopie, bravo à l’auteure !
Un grand merci à Aurore Payelle pour sa confiance 🙂
Avis posté en Juin 2021
Conclusion Finale : J’aime…. A la folie
♥ ♥ ♥ ♥
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La duologie Six pieds sous Terre
Megära Nolhan

Résumé du tome 1 : Les Anciens ont détruit le monde. Ils ont forcé l’humanité à descendre sous terre pendant que la Terre guérissait. Mais la Terre n’a pas guéri.
Il ne reste pas grand-chose de l’humanité. Les survivants ont trouvé refuge dans un biodôme souterrain : Antrum.
Jaleena, vingt ans, a toujours vécu sous terre. Elle n’a qu’une vague idée du monde du dehors, encore ravagé par les radiations causées par ses ancêtres. Elle se bat pour devenir médecin et sortir sa famille de la misère.
Alors qu’elle échoue une énième fois au concours d’entrée en médecine, une étrange épidémie fait son apparition et décime son peuple, qui n’a pas les moyens de se guérir.
Car à Antrum, l’oxygène a depuis longtemps remplacé l’argent.
~ AVIS ~
TOME 1
Derrière cette couverture froide et ce résumé sans équivoque du genre abordé, se cachent un univers dystopique rudement bien dépeint, une cavalcade de suspens et d’intrigues menée avec brio et surtout une romance pour le moins… inattendue, ajoutant un côté palpitant au récit.
En trois mots, ce roman de Megära Nolhan est un coup de cœur !
J’ai eu du mal à poser ma liseuse une fois la lecture démarrée et me suis étonnée, à plusieurs reprises, d’être aussi avancée dans l’histoire. Je ne voyais pas les heures défiler, complètement obnubilée par tout ce que je lisais.
Vraiment, ce roman est une pépite !
Megära Nolhan m’a emportée dans son roman avec une facilité déconcertante.
J’ai glissé, sans défense, dans cet univers dystopique froid et injuste, très bien structuré et cadré.
J’ai été exaltée par la cascade d’actions et d’intrigues qui se tissent autour de cet univers, qui se construisent et se chevauchent dans un rythme vivifiant et de ce suspens qui grandit au fur et à mesure du récit.
J’ai apprécié sa manière très “dure et sans chichi” de malmener ses lecteurs. En effet, je suis tombée des nues plus d’une fois et suis allée de surprises en découvertes.
J’ai également beaucoup aimé cette valse entre les descriptions, les actions et les dialogues. L’auteure prend le temps de mettre à l’aise son lecteur, de lui insuffler une idée, puis deux, de lui montrer le chemin sans pour autant l’étouffer d’informations superflues. Elle a su maîtriser les moments de pause, de respiration et d’action au suspens magnétique, avec brio.
Les émotions sont là aussi. J’ai eu peur pour les personnages, eu de l’espoir pour eux, eu envie de me battre avec eux, de crier à l’injustice… J’ai senti aussi toute cette angoisse et ce sentiment tyrannique d’être malmenée. En somme, tous les sentiments qu’il faut ressentir devant une Dystopie réussie.
La route est parsemée de cailloux à éviter, de dangers à surmonter et d’obstacles qui pétrissent l’espoir de notre héroïne, Jaleena. D’ailleurs, là aussi le travail est à applaudir. L’auteure a modelé de véritables personnages, avec leur passé, leurs forces et leurs faiblesses. Le caractère de Jaleena est très bien décrit et virevolte autour des intrigues avec dextérité. Même si elle doute, si elle a peur, qu’elle craint, j’ai aimé son audace, sa persévérance et son abnégation.
Quand à ses histoires de cœur … La romance prend sa petite place d’intrigue secondaire avec une brillante et exaltante audace.
J’ai été complètement sous le charme de cette romance (prévisible, pour la fleur bleue que je suis ^^) et j’ai ADORE la manière dont l’auteure l’a mise en scène. Elle est inhabituelle, déstabilisante mais tout aussi excitante et rafraichissante, bien ancrée dans le reste du récit. La romance joue avec les papillons dans le ventre, l’envie de tout affronter et sacrifier, mais sabote aussi les espoirs et devient un sombre personnage…. Certaines situations m’ont prise de court, n’ayant rien vu venir, et c’est pile dans ces moments là que j’apprécie une romance. Quand cette dernière, aux épines redoutables, s’accrochent, sans qu’on s’en aperçoive, aux intrigues principales, devenant une faiblesse à vaincre, ou une force additionnelle.
Alors, comme lorsqu’il s’agit d’une romance, on peut aisément faire des comparaisons et des parallèles avec d’autres œuvres roulant dans le même genre. Pour moi ici, il s’agit plutôt d’une marque de réussite. Il n’est pas évident d’écrire une dystopique sans y reconnaître quelques petits ingrédients d’autres sagas connues, basée sur la même recette. Mais honnêtement, rien d’alarmant ni de sensation de “déjà-vu”.
L’auteure a su naviguer sa propre barque.
Mon minuscule bémol sur l’entièreté du récit va pour certains passages que j’aurais voulu plus allongés, mieux expliqués ou exprimés d’une manière différente. Mais vraiment, c’est minime et ne m’a pas dérangé de dévorer les pages jusqu’au bout.
Ce premier tome est donc une sacrée belle réussite pour Megära Nolhan !
A la suite d’une de ses interviews avec le Youtubeur “Simo écrit des livres”, j’étais curieuse de découvrir sa plume et ne suis absolument pas déçue. Cette dernière est franche, sans fioritures, permettant une lecture agréable et fluide.
Je n’ai plus qu’une envie, découvrir le tome 2 😀 !
Avis posté en Janvier 2021
♣ ♣ ♣ ♣
TOME 2
Un an plus tard, me revoici ! Eh oui, à mon plus grand désarroi, je n’ai pas réussi à caser ma lecture de ce tome 2 avant… Et ce n’était pas l’envie qui me manquait. Heureusement, le tome 1 m’avait beaucoup marquée, j’ai pu donc entrer dans le tome 2 avec aisance. Et, mine de rien, c’est une belle preuve de réussite de l’auteure ! Après avoir avalé des dizaines de récits entre deux, je me souvenais encore du principal, dont la fin qui m’avait laissé sur un incroyable suspens.
Je me suis creusé la tête, devant mon PC à la suite de ma lecture. Vraiment.
Mais je ne vois rien d’autre à ajouter que tout ce que j’ai pu amener dans la chronique du premier tome.
Cette suite est à la hauteur du premier tome. Rythme et suspens maîtrisés ; structure des intrigues, cadrée ; personnages, complets. Tout est au rapport, millimétré et judicieusement bien placé. Il ne reste plus qu’à se laisser glisser sur les pages et vivre l’histoire.
J’ai tout aimé dans ce récit. Bien que moins peuplée d’actions fortes et de découvertes – la majorité du fil rouge ayant été dévoilée dans “Antrum” – cette suite souffle des notes de fraîcheur et d’impulsivité. Il y a de nouveaux personnages, des révélations et les réponses aux questions laissées en suspens dans le tome 1.
“Gaïa” porte avec beaucoup de charisme ce rôle de “second et dernier tome”.
Comme sur le premier tome, j’ai trouvé les résolutions des intrigues construites un peu précipitamment, en comparaison avec le suspens installé autour. Mais (comme sur le premier tome, hahaha) ça ne m’a pas dérangé outre mesure. Je l’ai avalé aussi vite que son prédécesseur. Les cinquante dernières pages m’ont tellement happée que j’ai attendu de lire le mot “FIN” avant de d’expirer.
Megära a une plume magnifique. J’admire son côté travaillé, le soin donné à chaque aspect de son récit. J’aime son pouvoir d’être à la fois adroite et en même temps, voltigeuse. Elle sait freiner ses ardeurs, lâcher ses fauves, calmer le jeu et faire frétiller d’impatience le lecteur.
Cette duologie a été une incroyable découverte et je remercie beaucoup Megära Nolhan pour sa confiance et l’envoi de ses romans. 🙂
Conclusion : J’aime…. A la folie
♥ ♥ ♥ ♥
Avis posté en Janvier 2022
A suivre…
La Romantique éperdue