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Services Presses : Romance Historique

Bonjour Romantique,

Sur cet article, tu découvriras mes découvertes livresques “Romance Historique” grâce aux Services Presses du site Simplement Pro.
Si tu souhaites connaître les autres catégories : Romance Fantasy, Romance Contemporaine, n’hésite pas à te balader dans “Amour à lire”, rubrique “Services Presses” 😉 !

RAPPEL : les avis que tu liras n’engagent que mon cœur, mon âme, mon ressenti et mes émotions. Tu n’es pas obligé.e d’être d’accord et je t’invite avec plaisir à partager les tiens en commentaires 🙂 !

Les livres sont présentés par ordre chronologique de lecture.

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Paul Manacœur
Bertrand Le Chatain

Résumé :
Paris, 2018
Paul Manacœur – ancien ministre bardé de diplômes et de décorations, patriarche respecté de sa famille – semble avoir tout réussi.
Mais deux mots, murmurés avec peine à sa petite-fille Juliette, suffiront à dynamiter cette image lisse et austère, si soigneusement entretenue. Deux mots, dont le prénom d’une femme que personne ne connait…
Qui est donc cette mystérieuse personne ? Quel a été son impact sur la vie de Paul ? Et pourquoi ce secret ?
Paris, 1962
Jeune fonctionnaire prometteur, Paul Manacœur débute sa carrière à Matignon, en tant que “plume” du Premier ministre. Au cœur du pouvoir, il y fréquente les grandes figures de la République, de Georges Pompidou au jeune Jacques Chirac.
Il y fait bientôt une autre rencontre, à laquelle rien ne l’a préparé.
Que s’est-il donc passé entre ces deux dates ? Quelle a vraiment été la vie de Paul Manacœur ?
Surmontant ses peurs, Juliette va mener une enquête qui la mènera dans les coulisses de l’État aux débuts de la Vème République, pour percer ce mystère : qui était vraiment Paul Manacœur ?

~ AVIS ~

Quel merveilleux portrait que nous offre Bertrand Le Chatain !
D’abord, au premier plan, la scène politique des années 1960. J’avais peur d’être perdue dans un Matignon ancien, où notre héros côtoie des figures connues (oui, même toi, tu les connais 😉 ). Mais malgré un vocabulaire pointu, je me suis aisément imaginée l’ambiance, le travail et la fourmilière de dossiers que devait abriter ce fameux lieu. Ne t’en fais pas, l’auteur donne assez de détails pour ton imagination, sans nous écraser par des descriptions lourdes et futiles. Tu n’auras pas d’interrogation à la fin sur “La vie politique à Matignon aux débuts de la Vème république”. 😉

Au deuxième plan, cette “romanesque” romance que Paul a vécue. Je vais d’ailleurs reprendre les mots de Bertrand Le Chatain que je trouve justes : “Un récit d’un amour infini et pourtant impossible“.
Je n’en dirai pas plus, ce serait spoiler le mystère du livre, mais la passion, le désarroi, l’espoir et l’amour qui emportent notre Paul sont subliment narrés.

Et le gros point positif de ce livre, ce qui m’a le plus conquise, c’est la justesse de la plume de l’auteur. Le vocabulaire choisi, les descriptions, les personnages et la narration de l’histoire d’amour que vit notre Paul…
Quelle belle écriture poétique et méticuleuse !
J’applaudis également l’auteur sur les recherches d’un Paris au début des années 60 et des manèges politiques qui se tramaient à cette époque. Mais surtout, les recherches sur le caractère de ces illustres hommes politiques qu’a croisés notre Paul (oui, je l’ai beaucoup aimé ce héros).
Et un grand bravo aussi pour ce mélange fiction/réalité, parfaitement homogène.

Mais malgré tous les aspects positifs cités ci-dessus, je ne dirai pas que ça a été un coup de cœur pour moi. J’ai adoré lire la vie (et surtout la romance) de Paul, c’est indéniable. Mais je n’ai pas eu de mal à stopper ma lecture à la fin des chapitres; j’y ai trouvé tout de même quelques longueurs par-ci, par-là, et je pense que je n’ai pas compris le twist de la fin (ooops).
Mais en restant totalement objective, Paul Manacœur est un très bon roman, un bel hommage à la politique, à Pompidou et à l’amour.
Si tu le croises quelque part, je te le recommande vivement.
De plus, cette première de couverture est pile-poil dans le thème !

Un grand merci à Bertrand Le Chatain pour l’envoi de son roman.
Vive Paul Manacœur !

CONCLUSION : J’aime… beaucoup
♥ ♥

Avis posté en Avril

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De miroir et d’amour – t.1
JC Staigner & Julie-Anne B.
Editions “Gloriana”

Résumé : Versailles, 15 mars 2010
La glace s’illumina d’une lueur jaune identique au reflet d’une chandelle. Emma inspira et posa la paume de la main sur le verre étamé. Sa vue se troubla. Un étrange picotement réchauffa l’extrémité de ses doigts et cette chaleur se diffusa dans son corps. Un vent léger souffla dans la pièce. Le miroir brilla de mille feux et l’éblouit. Elle ferma les yeux et se sentit happée par une force invisible. Puis, elle sombra dans l’inconscience…
Versailles, le 15 mars 1680
– Quel jour sommes-nous ? demanda Emma d’une voix angoissée.
-Le 15 mars.
-Oui, mais de quelle année ?
Blanche lança un coup d’oeil inquiet vers son frère.
-1680.
-1680 ? Impossible !
Et pourtant… Les jambes d’Emma tremblèrent et elle serait tombée si Tristan ne l’avait soulevée dans ses bras.
– Plaise à Dieu qu’elle ne meure pas…, chuchota Blanche.
Ce furent les derniers mots qu’Emma entendit avant de replonger dans l’inconscience.

~ AVIS ~

Mais quelle… douce beauté qu’est cette histoire !
C’est magique de romantisme, pétillant de “minis-suspens” et savourant d’Histoire.
J’ai tout de suite été happée par le destin d’Emma et les quelques faits historiques qui nous emmènent aisément à la cour de Versailles au XVIIème siècle. Rien n’est de trop, tout est juste. Des personnages principaux et secondaires, au décor, en passant par les anecdotes et personnages historiques, les savantes manigances des gens de la Cour, les dialogues… Le rythme est soutenu, les liens passés-présents sont subtilement et intelligemment montrés et la navigation des points de vue est vraiment bien menée.
Bref, je suis tombée en amour de tout ! Même de cette première de couverture que je trouve vraiment sublime !

Et ce tendre bijou qu’est l’histoire d’amour… Il m’a redonné du baume au cœur. Tout est question de finesse d’esprit, de tendresse entre Emma et Tristan, mais aussi de non-dits et de questionnements pour pimenter la relation. Que va faire Emma ? Retourner dans son présent où tout lui manque ? Ou rester auprès de l’homme qu’elle aime ? Est-ce que Tristan a la légitimé de la garder auprès d’elle ? Ne serait-elle finalement pas plus en sécurité dans son époque ?
ET CETTE FIN !! Ohlala, elle donne tellement envie de se plonger dans le tome 2 !
Il faut vraiment que tu découvres tout ça. 😉

Pour résumer “De miroir et d’amour ” est une véritable petite gourmandise pour Fleurs Bleues ! Vivement la suite ! 😀

Un grand merci aux auteures – car oui, ce petit bijou est écrit à quatre mains 😉 – Jc Staigner et Julie-Anne B. pour leur confiance.

Conclusion : J’aime… Passionnément
♥ ♥ ♥

Avis posté en Juin

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L’envol du papillon – t.1
Nadine Deconinck-Cabelduc
Editions “So Romance”

Résumé : Élisa d’Albret est dévastée : ses parents l’envoient vivre une année complète chez sa tante, la comtesse de Bressac, qu’elle n’a plus vue depuis dix-sept ans. La jeune femme devra quitter la simplicité et la félicité des plages de la Guadeloupe pour apprendre les us et coutumes de la haute noblesse française du milieu du XIXe siècle. Alexandre de Noyal, jeune comte plus fasciné par les aventures que par les bals et les mariages, est chargé d’escorter la jeune femme du port au château de Bressac. Dès le premier regard, les jeunes gens sentent une attraction indéniable… mais qu’ils devront refréner : Alexandre n’est autre que le promis de Mathilde de Bressac, la cousine d’Élisa…

~ AVIS ~

Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment de lecture au travers d’Élisa et d’Alexandre. Nous traversons la mondanité en province en France à la fin du XIXème siècle, en passant par les problèmes politiques de cette époque, sans oublier le brûlant sujet de l’esclavagisme. Nous sommes bercés et par la jolie écriture de l’auteure qui nous embarque facilement à travers ce voyage de temps et d’espace, entre la France métropolitaine et la Guadeloupe.
Je n’ai rien à redire sur cet aspect historique, sur les descriptions justes et affinées et sur les personnages principaux et secondaires bien décrits. J’ai beaucoup aimé l’évolution d’Élisa, les aventures d’Alexandre, la vie de la Haute en ce temps-là et la découverte de la Guadeloupe.
Tout a été agréable sauf un point: le rythme.
(J’en fait peut être un pavé ci-dessous parce que ça m’a bien… titillée mais encore une fois, il s’agit de mon propre avis et peut-être que ça ne te chamboulera pas à ce point ^^)

Le début se présentait très bien. La phase d’installation est vraiment agréable à suivre et bien posée. L’auteure prend son temps afin de préparer le lecteur à la découverte des personnages et du décor, sans pour autant se perdre dans des sujets historiques soûlants ni de descriptions d’espace à n’en plus finir. La dose est bonne et c’est vraiment une douce balade romanesque qui nous attend. Seulement voilà, elle est vite mise en pression par la phase de rencontre entre les protagonistes et c’est là mon plus gros point négatif : ce rythme inégal qui m’a un peu gâté mon appréciation de la romance.
En effet, on prend un rythme de croisière très sympathique lors de cette phase initiale, mais dès qu’Élisa et Alexandre se rencontrent, tout s’accélère. Tout se joue et se noue trop rapidement à mon goût, ils s’énamourent très vitre pour qu’ensuite (je vais essayer de ne pas trop spoiler), une fois “chacun de leur côté”, ce rythme doux reprend. Et c’est dommage, car je n’ai donc pas réussi à totalement m’attacher à ce couple à cause de l’évolution express de leurs sentiments.
Même si c’est justifié sous la sphère d’un coup de foudre réciproque, j’aurais voulu plus d’intrigues, d’obstacles à surmonter, d’appréciation l’un de l’autre, vraiment plus que… ça. Parce que justement, la situation initiale en donnait le goût par avance. Une fois cette phase d’amour scellée entre les protagonistes, le rythme de croisière reprend, avant la venue d’une nouvelle tempête…
Pour résumer la sensation que j’ai eue : dès que le couple est réuni, ça va très (trop) vite et dès qu’ils sont l’un sans l’autre, le rythme “doux de croisière” reprend – sans manquer toutefois de pep’s et de rebondissements en dehors de la partie romance.
Vers la fin, j‘ai même commencé légèrement à “shipper” Élisa avec un autre homme, dont la relation qui s’est nouée entre eux m’a paru plus naturelle face à la manière dont est narrée l’histoire.

Cependant, je ne peux pas totalement détester la relation amoureuse entre les deux. Si on fait abstraction de ce rythme, j’ai trouvé cette romance douce et légère. J’aime leur lien indestructible et infaillible, le couple qu’il représente, ce “toi et personne d’autre”. Je me sentais préoccupée par leur destinée et ne voulais que leur bonheur.
Malgré ce rythme bancal à mes yeux, je ne me suis jamais ennuyée et j’ai enchaîné les pages malgré tout.

En somme, ça reste une très belle histoire, narrée avec une jolie plume. C’est juste ce rythme qui moi, m’a dérangée, mais si tu n’y prêtes pas attention, “L’envol du papillon” est un beau moment “romantico-romanesque” 🙂

Merci aux éditions “So Romance” pour la confiance 🙂

Conclusion : J’aime… Passionnément
♥ ♥ ♥

Avis posté en Juin

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Pour une Romance (l’intégrale)
Liv Fox

Résumé : De la romance, un décor de fantasy historique enchanteur et des personnages attachants… de quoi changer à jamais les Royaumes du Froid et de Lumière dans cette série de romances passionnées, historiques et totalement addictives.
Plus de 600 pages de rencontres, de premiers regards et de romances à vous couper le souffle.
Faites la rencontre de la Cour du Roi Arnald et de l’entourage du Roi Siegfried, et découvrez des histoires d’amour sincères et de mariages arrangés par le destin.
L’intégrale comprends les nouvelles suivantes :
Pour un Soupir
Pour un Regard
Pour une Caresse
Pour un Murmure
Pour une Étreinte
Pour un Moment.

~ AVIS ~

L’avis qui suit reprend l’oeuvre dans son intégralité. Je ne ferai pas de commentaires nouvelle par nouvelle.

Pour un peu te mettre dans le contexte, j’avais déjà vu passer plusieurs de ces nouvelles sans jamais me proposer de les lire. Les résumés m’ont toujours intriguée et les premières de couverture, chacune magnifique, attirée. Lorsque j’ai vu que l’intégrale de ces nouvelles était proposé, j’ai sauté sur l’occasion !

Dans l’ensemble, ce sont de très belles histoires d’amour historiques, toutes distillées sous le dôme de “l’interdit/impossible”. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la Romance Historique est l’un de mes genres préférés, et l’auteure a su maîtriser ce point sur toutes les histoires.
Un coup de foudre entre une simple dame de compagnie et un roi ? Une relation qui naît entre une Lady et un valet ? Comment faire pour s’aimer quand les convenances et l’étiquette n’autorisent pas deux cœurs de tomber amoureux ?
Nous sommes embarqués rapidement dans ces relations qui s’entremêlent, se nouent, se décroisent. Une certaine empathie nous envahit pour ces protagonistes, victimes de Cupidon, et une certaine sympathique naît entre eux et nous.
Pour toutes les histoires racontées, j’ai eu peur pour eux, le cœur brisé, parfois, espéré et souris avec eux.
Au travers de ses histoires, Liv Fox explore différents types de relation, au final toujours égal : l’Amour triomphe toujours. (Je ne spoile rien, c’est la définition même d’une romance 😉 ).

J’ai beaucoup apprécié les connexions qu’il y a entre toutes les histoires. Si nous plongeons dans le cœur et l’histoire de plusieurs protagonistes vivant sur deux royaumes différents : le Royaume de Lumière et le Royaume du Froid, les destins se croisent et s’interpellent.
Lorsque nous rencontrons les protagonistes d’une histoire, nous faisons la connaissance d’autres personnages secondaires qui deviennent à leur tour protagonistes dans l’histoire suivante (et les protagonistes, de simples personnages). C’est vraiment un procédé agréable et être toujours en permanence dans cette intimité familière nous permet de ne pas nous perdre, d’en apprendre davantage sur un personnage et de connaître le destin d’anciens protagonistes.

Mais ! Mais…
Malgré tout l’affection qui m’anime pour ces âmes qui peuplent “Pour une Romance“, j’ai trouvé que deux ou trois nouvelles allaient beaucoup trop vite. Je veux bien entendre que le coup de foudre dans les romances font des miracles, mais à ce point, je trouvais le dénouement un peu “excessivement mielleux“. Surtout la première, “Pour un Soupir”, qui me paraît l’une des plus importantes, étant, à mes yeux , le pilier des histoires se déroulant au Royaume de Lumière. J’aurais voulu plus… de débats intérieurs, d’œillades, de conversation ingénue, de temps pour savourer ce rapprochement de cœur avant celui charnel…
J’ai eu plus d’affections et me suis sentie beaucoup plus embarquée par les nouvelles plus longues, où il est plus agréable d’apprécier les histoires d’amour et où “l’interdit/l’impossible” m’a paru plus difficile à vaincre pour les amoureux. Celles que j’ai le plus appréciées d’ailleurs, se passent au Royaume du Froid.
L’écriture de Liv Fox m’a paru simple, facile et légère. L’ensemble est bien narré, mais je pensais avoir affaire à une écriture plus mature et recherchée, surtout aux vues de toutes les scènes d’intimité.
J’ai tiqué sur un petit truc, qui m’a paru prendre de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure de la lecture : la répétition de “l’obstacle infranchissable” devant lequel font face les amants. Pourtant c’est la chose la plus facile à comprendre, puisque c’est le but même de toutes les nouvelles ^^ !
Alors encore une fois, peut-être ne suis-je pas le cœur même du lectorat visé.
De plus, j’ai aussi pris la liberté d’aller voir ailleurs entre deux nouvelles pour me couper l’esprit de ce recueil et y replonger plus facilement par la suite. Parce qu’en plus de ces petites répétitions, plusieurs nouvelles avaient exactement le même schéma : “Coup de foudre/Coup de rein/Coup de cœur à vie” (Autrement dit : ils se rencontrent, mais un interdit les empêche de vivre pleinement l’amour. Malgré tout, il passe un moment d’intimité. Le problème est résolu et ils vécurent heureux). Et ça en devenait un peu lassant. D’où ma préférence (je vais quand même te les dévoiler 😉 ) aux nouvelles suivantes qui sortaient un peu du lot : “Pour une Caresse” et “Pour un Moment“.

Néanmoins, j’ai trouvé que toutes donnaient du baume au cœur, qu’à chaque fin d’une nouvelle, un petit sourire naissait sur mon visage. Même les histoires les plus courtes ne m’ont pas laissée indifférente et j’ai apprécié chaque protagoniste suivi. Vivre et surmonter les obstacles avec ces personnages, mine de rien, nous rapprochent d’eux ^^ (et c’est d’autant plus savoureux lorsque nous les retrouvons via les yeux d’autres protagonistes dans une histoire suivante).
Tout est bien qui finit bien 🙂 !

Un petit conseil : si tu souhaites te lancer dans l’aventure, lis bien les histoires dans l’ordre. Même si elles restent compréhensibles seules, il est plus agréable de toutes les lire dans l’ordre donné par l’auteure de cet intégrale. 😉

Un grand merci à Liv Fox pour sa confiance 🙂 !

CONCLUSION : J’aime… beaucoup
♥ ♥

Avis posté en Août

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La Saintonge
Morgane Destrée

Résumé : Le jour où Justine rencontra Rodolphe Cantemerle était une de ces belles journées de printemps comme il n’en existe qu’en Saintonge. . . mais dans cette fin du XIXème, bercée par l’affaire Dreyfus, les conférences de Louise Michel et les barrières de classe sociale, Rodolphe n’épousera pas Justine. Abandonnée et enceinte, honnie par sa famille, sans argent, elle n’a d’autre recours que de danser dans un cabaret et vendre son corps, malgré les suppliques d’Aurèle, le fils du châtelain, amoureux d’elle depuis toujours et prêt à tout pour elle. Tout ? Et bien soit, qu’il lui rapporte sur un plateau d’argent la tête de Rodolphe Cantemerle et elle dansera pour lui. Devenue danseuse au Moulin Rouge et bien décidée à mener la grande vie, loin de la misère et de la pauvreté, Justine ne sera pas une simple prostituée. Les hommes l’ont trahie, les hommes vont payer. À force de vices et de persévérance, elle sera la Saintonge, une des plus grandes courtisanes de ce début de siècle. Mais elle n’avait pas prévu de retrouver Aurèle, évadé de Cayenne, activement recherché par les Brigades du Tigre.

~ AVIS ~

Si tu es une très jeune Fleur Bleue, je te déconseille vivement la lecture de ce roman, à destination d’un public averti.

En règle générale, je fuis les romans estampillés “New Romance” et “New Adult”. En tant que Fleur Bleue, je trouve plus mon compte dans les rencontres d’âmes et de rapprochement de cœurs et d’esprits, que les rapprochements charnels à répétition (bien que je n’ai rien contre ces derniers lorsqu’ils arrivent à point nommé dans une belle histoire d’amour).
BREF.
Tout ça pour dire que je pensais savoir dans quoi je m’embarquais quand j’ai voulu lire “La Saintonge“. Le résumé est assez explicite. Mais l’épopée de Justine qui se cachait derrière ces lignes avait titillé ma curiosité.
J’étais loin… Très loin de ce qui m’attendait.
Parce que “La Saintonge” n’est pas la simple narration d’un destin, c’est la grandiose épopée d’une Femme, plongée dans un écrin d’Histoire dépeint à la perfection.

Tout ce qui d’ordinaire me rebute dans ces romans “New Romance” et “New Adult”, ici m’a totalement charmée. Ces scènes d’étreinte charnelle avaient un réel but et faisaient partie intégrante de Justine, personnage principal, pour la comprendre et l’analyser. Puisque nous suivons la vie d’une “belle horizontale”, dont l’histoire se chevauche sur le XIXème et XXème siècles, il était normal d’avoir des scènes érotiques. Certaines survolées, d’autres au plus profond de l’intimité. Mais elles sont tellement, tellement bien écrites, virevoltantes entre mots poétiques, joliment épurés, libres d’imagination et… l’explicite cru. Ces scènes ont tellement chanté, décoré et émoustillé le texte qu’elles ne m’ont pas paru abjectes ou “too much” comme j’ai déjà pu le ressentir dans des livres “New Romance”.
Jamais elles ne sont tombées dans le vulgaire, jamais une scène n’était de trop.

De plus, j’ai éprouvé une grande fascination et admiration pour Justine. Je me suis embarquée sans voir les heures défiler, dans sa vie, sa vengeance, ses peines, sa rage, ses victoires, ses défaites, ses espoirs, ses combats… De la fraîche adolescente à la “Putain” qui mettait tous les hommes à ses pieds.
Elle m’a également ouvert les yeux et beaucoup appris sur le destin de ces femmes, dont la vie, la liberté et le corps appartenaient aux hommes et dont on peut se fourvoyer aisément.
Très maligne, vive d’esprit et pragmatique, Justine comprend rapidement comment trouver l’honneur, cet envers de la médaille de la prostitution.
D’autres célèbres courtisanes, contemporaines de cette époque, viendront émailler le texte, dont la Belle Otero, plusieurs fois citée en référence. Au détour de Justine, de la Belle Otero, et toutes les autres qui ont su profiter de leur charme à leur avantage, l’auteure leur offre un joli hymne littéraire. Celui de ces femmes qui, derrière la sombre destinée du plus vieux métier du monde, ont su et compris comment tourner le monde… Et les hommes, clé de leur liberté (malgré les blessures et les sacrifices).

En plus du destin de Justine, que j’ai pris plaisir à découvrir et à dévorer plus vite que mon ombre, j’ai été agréablement surprise et enchantée de la plongée à 360° dans l’Histoire. Je pense n’avoir jamais été aussi immergée dans un roman historique. Un immense bravo à Morgane Destrée, qui part une plume douce, fluide, gracieuse, savoureuse d’un vocabulaire pointilleux m’a totalement embarquée dans le passé. Ce travail a dû faire ses nuits blanches car tout y est dépeint à la perfection : La description géographique des différents lieux, de la société de l’époque, des conditions de la Femme, des avancées technologiques, des personnages historiques, de l’Histoire – l’Affaire Dreyfus, l’assassinat de Jean Jaurès, La Tour Eiffel, la Première Guerre Mondiale (et toutes ses horreurs) -, les conditions sociologiques et morales… bref tout ce qui a pu toucher et ébranler le quotidien des protagonistes de l’époque. Même les ressentis, les pensées, les paroles et les agissements des personnages étaient transcris sans fausses notes.
Et le plus appréciable, c’est que tous ces détails sont offerts au détour d’une description ou d’un dialogue, et non jetés aux lecteurs comme une “vantardise de connaissances” (parce que oui, en lisant certains romans historiques, j’ai parfois l’impression de lire un étalage de connaissances…).

Je n’ai aucun “mais”, aucune pensée négative qui me viennent à l’esprit en pensant à “La Saintonge“.
Personnages, dialogues, descriptions, ligne temporelle, arc narratif du personnage, cohérences… Tout y est, et extrêmement bien.
Il y a même une légère romance qui viendra troubler notre Justine et qui m’a donné du baume au cœur…
Si tu aimes l’érotisme et les romans historiques, ce livre est vraiment ce qu’il te faut !

Un énorme merci à Morgane Destrée pour m’avoir permise de découvrir “La Saintonge” ! 🙂

Conclusion : J’aime… A la Folie
♥ ♥ ♥ ♥

Avis posté en Août

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Qu’une parenthèse
Gaëlle Ausserré

Résumé : “Les révélations ne tiennent parfois à rien. D’une chose infime et hasardeuse peuvent naître les plus grandes découvertes, qu’elles soient scientifiques, historiques ou plus personnelles.”

Paris, printemps 1960. Hélène, quinze ans, découvre des lettres adressées à sa mère, Solange, pendant la guerre. Toutes les certitudes qu’elle a sur sa famille sont remises en question. Solange fait alors à sa fille le récit émouvant d’un épisode de sa vie qu’elle souhaitait oublier.
En 1938, Solange est une jeune étudiante en médecine indépendante et solitaire lorsqu’elle fait la connaissance d’une famille qui va transformer son existence. Quand la guerre éclate, elle découvre l’Occupation, la peur, les arrestations, et, malgré tout, des amitiés inattendues. Au cœur de cette période troublée, elle est également contrainte de faire la paix avec son passé. Au travers des yeux de Solange, les secrets entourant sa vie se dévoilent peu à peu.
Ce roman retrace l’histoire bouleversante d’une jeune femme poussée par la guerre dans ses retranchements, amenée à faire des choses dont elle se pensait incapable afin de protéger ceux qu’elle aime.

~ AVIS ~

Une jeune française chrétienne.
Un jeune français juif, d’origine autrichienne.
1938.
Toi, jeune Fleur Bleue du futur, tu sais. Tu sais où l’histoire d’amour peut mener.

J’ai peur de trop en dire ou pas assez pour que tu te laisses, à ton tour, submerger par la belle histoire d’amour que Solange a vécue. Avec des mots simples, des personnages simples, un destin, qui sans croiser la Seconde Guerre Mondiale, aurait pu être simple, tout se joue sur une finesse de suspens et une romance magique, naturelle…Et simple. Car le gros point positif de ce livre, c’est le ton léger employé, malgré la froideur du fond historique. L’auteur sait que son lecteur sait et n’a pas enfoncé le clou du détails et des infos surplus.

Cette romance, c’est une parenthèse d’espoir et d’amour dans cet immense chapitre qu’est la Seconde Guerre Mondiale.
Une romance qu’on court chercher dans les livres lorsque nous sommes animés d’une âme de romantique. Une romance pure, sincère qui fait papillonner le cœur de mille pétales de roses.
Une parenthèse qui peut changer des regards, des destins…. Des vies.
Et, mine de rien, une parenthèse… Un écho, une représentation de ces destins réels.
Qu’une parenthèse“, c’est aussi 160 pages.
160 pages dans lesquels j’ai été très vite happée et que j’ai dévorés très vite.
160 pages où j’ai découvert, suivi avec passion, aimé et eu (trèèès) peur.
Jamais une histoire ne m’avait autant prise par les tripes en aussi peu de pages.

Quand j’ai compris où l’intrigue menait, je me suis fait un sang d’encre pour le destin de ce jeune couple. Avec mon recul et la connaissance du passé, mon angoisse s’est multipliée par mille. Je me battais contre mes larmes (je lisais dans un train), contre mon cœur qui se serrait de plus en plus à chaque chapitre terminé. Car plus l’histoire avançait, plus le nazisme prenait de la place et plus le piège se refermait… (*reprendsunerepsiration*).
L’aspect historique est dépeint avec beaucoup de justesse et finesse. On embarque très facilement dans la vie de Solange. Même de part les personnages secondaires. Personne ne nous laisse indifférent et on se sent concerné par leur destin. (Et c’est un coup de maître, je trouve, d’avoir su rendre des personnages aussi attachants, pour lesquels je me suis vite pris d’empathie, sur une histoire aussi courte.)
De l’autre côté, je luttais pour l’espoir. Je voulais un happy ending dans cette partie de l’Histoire déshumanisée. Je voulais y croire.
Solange, cette belle femme qui prend ses tripes dans ses mains, qui ose entreprendre, se fiche d’être hors la loi pourvue qu’elle fasse ce qu’elle juge bon, se démène, méritait tellement un happy ending
Le sort s’est-il finalement acharné ? A t-elle eu ce que tout romantique souhaite ?
Je te le laisse le découvrir.
Qu’importe la fin, l’auteure l’a jouée tout en délicatesse grâce à sa belle plume, fine, délicate et bienveillante.

Bref, “Qu’une parenthèse” est une preuve que l’intensité d’une histoire ne se définit pas en nombre de pages et que cela n’empêche pas d’être bien écrite, bouleversante et très bien plongée dans l’Histoire.
Je ne peux que te recommander cette très belle romance, qui plus est si l’époque de la Seconde Guerre Mondiale te passionne !

Un grand merci à Gaëlle pour sa confiance. 🙂

Conclusion : J’aime… A la Folie
♥ ♥ ♥ ♥

Avis publié en Août

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La réfugiée des Highlands
Gaida Mendoza
Editions “Gloriana”

Résumé : Une famille riche… Un mariage de convenance… Un voyage dans les Highlands… Un soupçon de magie… Alors qu’Anna doit prochainement se marier, elle s’offre le luxe d’un dernier voyage en solitaire sur les terres écossaises, dans le but de fuir ce mariage dont elle ne veut pas. Mais c’était sans compter l’intervention magique d’un effrit qui va la propulser dans le passé, à une époque aux mœurs différentes des siennes.

~ AVIS ~

Cet avis risque d’être un peu long car j’ai beaucoup de choses à dire. Je risque également de dévoiler quelques spoilers
Si tu souhaites ne pas aller plus loin, voici un bref résumé de mon ressenti : la forme est bien maîtrisée. La plume et l’écriture de l’auteure sont superbes. Mais le fond a quelques ratés qui, au fur et à mesure, m’ont sauté aux yeux et j’ai fini, malheureusement, par ne voir que ça.

Divisée en deux parties, la première m’a laissée perplexe et sur ma faim. La seconde m’a complètement larguée dans l’incompréhension et laissée avec une aigreur profonde pour le personnage principal.
J’en suis même la première étonnée d’avoir été déçue, car tous les ingrédients pour me plaire étaient là…

Mais commençons par le positif !

Sur la forme, Gaida Mendoza a fait un boulot formidable. Son écriture est franche, mêlée de douceur et de fluidité. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle je n’ai pas abandonné le roman. Car malgré une histoire “en pagaille”, jamais l’auteure n’à lâché le morceau, tenant son fil rouge d’une plume de maître. Le jonglage entre dialogues et descriptions est bien manié… Bref, Gaida sait écrire, je n’ai aucun doute là-dessus.
Les intrigues et le suspens m’ont quand même tenue en haleine et m’ont poussée à terminer le livre. La pointe de magie saupoudrée autour de l’histoire est agréable et amène un petit plus. Et le dénouement était plutôt bien réussi et réfléchi.

(Avant d’entamer la suite, je tiens à faire un petit disclaimer : Tu vas lire tout ce qui m’a fait tiqué. Ceci est mon jugement personnel. Peut-être que je cherche trop la petite bête, c’est possible, mais tout c’est accumulé dans mon esprit pour que je joue l’aveugle. Beaucoup d’autres Fleurs Bleues ont ADORE ce livre ! Je te laisse donc te faire ton propre avis 🙂 )

Et donc ma déception va sur le fond de l’histoire. J’ai trouvé l’ensemble incohérent. Comme si toutes les pièces du puzzle n’avait pas été placées au bon endroit de l’image.
Concernant la Partie I, plusieurs choses m’ont… fait froncer les sourcils.
Premièrement, la manière très naturelle de prendre ce voyage temporel. Anna s’est vachement bien remise de la situation, l’a accepté sans aucune difficulté et s’y est très (trèèès) vite adaptée.
Deuxièmement, le langage. Anna est française et s’en va en Ecosse pour un voyage. Jusque là, les Erasmus existent à notre époque et tout le monde peut devenir bilingue. Mais qu’elle comprenne aussi facilement l’anglais ancien lorsqu’elle embarque dans le passé ?! Je..mH.. Mouais. D’ailleurs, il n’est fait nulle mention de ses compétences linguistiques pour qu’elle se débrouille aussi bien.
Troisièmement, je n’ai pas compris pourquoi Anna insiste à ce point pour qu’Ariyal, le Laird (le chef de clan qu’elle va rencontrer) la croit quand elle lui confie venir du futur. Et qu’elle se permet de piquer une crise digne d’une fillette de dix ans quand il ne veut pas la croire. Alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer !!! J’étais totalement d’accord avec le comportement d’Ariyal sur ce coup (Au passage, l’un des rares personnages d’ailleurs bien construit et que j’ai adoré suivre). Et qu’en plus, à l’époque, je ne suis pas sûre que la notion “d’ouverture d’esprit” était justement dans beaucoup d’esprits… Personnellement, j’aurais été plutôt team #Claire Beauchamps dans la première saison d’Outlander. Je pense qu’il aurait été plus logique de faire profil bas quand à son origine “futuriste”. La violence est quand même monnaie courante et le bûcher encore fumant de femmes prises pour sorcières pour le moindre mot dit de travers (enfin, je me trompe peut-être. Elles n’allaient peut-être pas au bûcher, en Ecosse… Mais bref, tu m’as comprise ^^). Je pensais naïvement qu’Anna prendrait la route de la prudence et du secret… Force est de constater que c’est l’inverse. Et ce qui enfonce le tout, c’est la facilité déconcertante de certains personnages secondaires qui la croient aussi rapidement et qui ne se posent pas plus de questions que ça. “C’est vrai qu’elle est bornée comme femme et elle répond au chef. Sûr, elle vient du futur !” (j’exagère un peu, mais l’esprit est là.) Enfin, il aurait été plus logique de prendre son temps, de montrer plein de petites choses qui titillent la curiosité des protagonistes de cette Ecosse ancienne. Parce qu’à part le fait qu’elle tienne tête aux hommes, je ne trouve pas ça hyper flagrant pour prendre ses paroles pour acquis. C’est dommage de ne pas avoir pris le temps pour ça et que les autres (pauvres) détails arrivent… après (le fait qu’elle ne monte pas en Amazone sur le cheval…).

Quant à la romance… C’est la douche froide. Tu l’auras sans doute deviner sur le point trois, mais je n’ai jamais vu un couple se mettre aussi vite… en couple. Un regard, une héroïne forte et féministe, qui tient tête au chef de clan, une chaste étreinte et… C’est tout. Pas de rapprochements d’âmes, de jeux de regards ingénus perdus, de quiproquos “passé/futur” de discussions qui pétillent, … Rien. Il fallait qu’ils soient ensemble alors ils l’ont été. J’ai trouvé d’ailleurs qu’ils fonctionnaient un peu comme un couple contemporain à notre ère et non pas comme des amoureux d’un temps ancien.
Et pour moi, surtout pour ce qui suit dans la partie II, cette romance était à ne pas louper. Il fallait qu’on tombe amoureux de ce couple afin de ressentir quelque chose… Loupé pour moi :/

Je m’engage donc dans la partie II pas très sereine, et c’est Anna (dont le nom de jeune fille passe de “Leduc” à “Smith” sans explication.) qui, là, finit de m’achever. J’avais commencé à avoir un peu de sympathie pour elle. Malheureusement, bien vite chassée.
Je l’ai trouvée difficile à suivre. Elle est… Egoiste, dédaigneuse, hautaine. Et surtout INSUPPORTABLE. J’ai la sensation qu’on doit toujours aller dans son sens, mais une fois qu’on l’est, elle nous intime de penser autrement. Elle a des réactions “too much” et des réflexions à faire lever les yeux au ciel. J’ai eu toute la peine du monde pour Ariyal et Louis…
De plus, toute la force de l’intrigue se resserre et s’emboîte que vers la fin de la partie II et le reste est plus centré sur le couple… Mais comme je ne m’y suis pas accroché, leur futur ne me faisait ni chaud ni froid (et vraiment à mon plus grand regret).
Le dernier point (après j’arrête le procès, promis) est le manque de cohérence dans les personnages secondaires. Certains existent comme “par magie” pour aider dans la quête de l’héroïne mais n’apparaissent plus quand ils deviennent de trop ou pas utiles. J’ai trouvé ça dommage. Comme une fresque où on a gommé certains détails. (je pense notamment au neveu du Laird, qui n’apparaît plus dans la seconde partie et Louis, qui ne sert plus à rien une fois dans le passé).

Voilà… Ce n’est pas glorieux comme retour, mais une fois que j’ai tiqué sur une chose, tout m’est venu au visage et je n’ai vu que ça dans ce roman… :/ . Je pense être passée à côté de tout ce que l’auteure voulait transmettre ou faire découvrir et que donc, le livre et moi n’avons pas matché.
Comme je l’ai stipulé plus haut, ceci est vraiment mon avis personnel et ne remet pas en cause le talent de l’auteure pour l’écriture, loin de là 🙂 !
Pour moi, il aurait, cependant, été plus judicieux de couper le roman en deux. Lisser la première partie et prendre le temps de narrer une romance en bonne et due forme.
Puis la seconde partie, dans un autre tome où on monte le suspens, les questions, agrandir le spectre de la magie et resserrer au fur et à mesure – et pas d’un coup – les intrigues et le dénouement…

Je tiens tout de même à remercier Gaida Mendoza pour l’envoi de son roman. 🙂

CONCLUSION : J’aime… beaucoup
♥ ♥

Avis publié en Septembre

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Au-delà du temps
Linda Dalles
Editions “So Romance”

Résumé : Quand Laurine découvre l’histoire d’amour tragique de son ancêtre en 1944, elle cherche absolument à en savoir plus. C’est alors que l’incroyable s’en mêle et la voici inexplicablement propulsée en pleine France occupée. Là-bas, elle va être immédiatement confrontée à un monde en pleine Seconde Guerre Mondiale qui lui est totalement inconnu. Elle y rencontre ses ancêtres et se retrouve tiraillée entre l’envie de prévenir la série de drames auxquels elle sait qu’ils seront confrontés et la peur de l’impact que cela peut avoir sur le futur.
Parviendra-t-elle à influencer le destin et à sauver un amour interdit ?

~ AVIS ~

Ici aussi, j’ai encore tiqué sur quelques petits trucs, mais dans l’ensemble… L’histoire a été très prenante, j’ai été dedans rapidement et j’ai donc envie de mettre un voile dessus.
Une histoire dont il est question d’un voyage temporel “personnel”, on ne peut que se mettre à la place du héros/héroïne. Que ferait-on à sa place ? Sauver son ancêtre au risque de modifier l’Histoire – dont nous-mêmes-, ou ne rien faire et la/le laisser en proie au destin funeste qui l’attend ?
Ici, la mission est réussie, car jusqu’au bout, je voulais savoir ce que Laurine, l’héroïne, a choisi de faire.
Mais, avant d’enchaîner sur les points positifs, je te partage les éléments qui m’ont un peu…fait tiquer.

En premier, c’est l’alternance des points de vue maladroite. Aucune indication nous montre qui nous suivons, car les voix de Laurine et de son aïeule sont entendues lorsque nous entrons dans le voyage temporel. Et il m’a fallu du temps pour digérer, pour savoir que, sur tel paragraphe, nous sommes dans la tête de son ancêtre et qu’au paragraphe suivant, c’est l’héroïne. C’est dommage, car rien que d’indiquer le nom aurait suffit à passer encore un meilleur moment de lecture :).
De plus, j’ai trouvé l’écriture pas assez… épaissie. Il manque par-ci, par-là, quelques éléments de sensations, de ressenti… Les cinq sens n’ont, pour moi, pas été assez développés tout le long du roman. J’ai tout de même senti un voyage temporel, mais avec quelques détails supplémentaires, l’immersion historique aurait totale !
Parfois aussi, les éléments ont été pris trop “à la légère” à mon avis, vis-à vis de l’époque historique dans laquelle nous sommes plongées.
Un peu d’incohérence, aussi. Je me souviens du début (pas de spoils, ne t’en fais pas 😉 ) lorsque Annette, l’arrière grand-mère de Laurine ne parle pas beaucoup de ce qu’elle a vécu enfant mais raconte ses souvenirs de cette aïeule à la fin tragique sans… rechigner, porter d’opposition à ce douloureux moment de sa vie et avec beaucoup trop de facilité (ce qui rejoint un peu mon premier point). Alors que c’est un pan de l’Histoire que les personnages âgées préfèrent taire (c’est même l’auteure qui l’écrit).
Et point final, des intrigues laissées à l’abandon… (/!\ SPOIL DE NIVEAU 1 : Je fais référence au tout début, lorsque la famille de Laurine vient pour “jeter” Annette en maison de retraite et qu’ils ont retourné la maison. Eh bien à la fin du roman, plus rien n’y fait mention. Est-ce que la situation a changé ? Ou la famille reste en froid comme au début ? Dans quel but l’avoir abordé si c’est pour ne pas y revenir après … ?) .

Mais malgré tout, je me suis retrouvée emportée dans l’histoire. Le rythme est plutôt bon, les intrigues sous la Seconde Guerre Mondiale prennent toujours aux tripes (même si c’est abordé avec un peu trop de légèreté), et surtout, cette question de savoir si oui ou non, l’Histoire peut être changée. Moi aussi, je me mordais les doigts de ne pas pouvoir prévenir cette ancêtre de la tragédie qui l’attendait, de comment Laurine pourra revenir à son époque, et si elle voudrait ?
Je rejoins cependant mon point sur le manque de contenance dans l’écriture concernant les contours des personnages… sauf les “héros de 1944”, cette aïeule et ce soldat allemand que j’ai trouvés bien sculptés. J’ai adoré l’ancêtre de Laurine et, bien que mille fois reconnaissante de ne pas avoir vécu à cette époque, si mon destin l’avait été, j’aurais voulu être comme elle. Forte, courageuse et indépendante. J’ai admiré sa détermination, sa répartie et sa manière de garder la tête haute.
J’ai apprécié aussi le parti pris de l’Histoire à montrer que “les Allemands ne sont pas tous mauvais”. Car effectivement, dans toutes les parties, il y avaient les méchants… Et les “gentils”, ceux qui n’avaient d’autres choix que d’être là. Et le héros allemand de cette romance en est un portrait réussi.
Quant à cette histoire d’amour qui lit les deux, elle est juste… un savoureux mélange de courage, d’amour, de haine et de peur. J’ai pour le coup, absolument rien à redire sur cette romance, à la fois belle, romanesque, tendue de tension et de danger. L’auteure prend le temps à nous faire découvrir ces deux personnages, à dévoiler leurs sentiments, à montrer cet amour envers et contre tous.
Ca m’a vaguement rappelé le film “Suite Française“, qui montre aussi un héros allemand vivant en France, tombant amoureux d’une française, pendant une guerre qu’il n’a pas voulu.

D’habitude, arrivée jusqu’ici, je parle “d’avis mitigé” entre le fait d’avoir bien aimé et le “mais” qui divise mon opinion. Mais ici, j’ai juste envie de conclure en t’annonçant avoir vraiment bien aimé ma lecture. Je ne peux parler de coup de cœur pour les raisons évoquées, mais ces dernières n’ont pas étouffé mon ressenti général 🙂 ! L’ensemble rend quelque chose d’harmonieux et de soutenu et vaut vraiment le détour pour cette très belle histoire d’amour !

Encore un grand merci aux éditions So Romance pour leur confiance ! 🙂

CONCLUSION : J’aime… beaucoup
♥ ♥

Avis posté en Septembre

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Prisonnière de son amour
Romane Rose

Résumé : Sur ordre du roi Henri VII, Harald chevalier sans terres doit d’épouser Kathleen, fille du seigneur Woolton décrété traître envers la couronne et pendu haut et court. Dans la corbeille de mariage, il reçoit la dangereuse mission d’éradiquer les renégats du nord et de conquérir la Gardienne du Nord, Silkoch, la forteresse austère. Il ne peut se douter du piège tendu pour le perdre, ni même imaginer que sous ses airs d’idiote, une redoutable adversaire se dressera face à sa volonté.
Qui gagnera la bataille du coeur ?

~ AVIS ~

Cette romance, bafouée de non-dits, de malheureux quiproquos, de manque haletante de conversation, donne une longue et rigoureuse ballade romantique. Et crois-moi, elle en vaut la peine. 😉
Je craignais au départ, que la lenteur de la mise en place des sentiments soit un frein au rythme, il n’en est rien ! L’auteure a su mener d’une main de maître cette romance plongée au cœur de l’Histoire d’Angleterre. Et bien que l’aspect historique ne soit pas au centre de ce roman et que l’auteure en effleure simplement les contours ( il n’y a pas d’étalages de connaissances, juste de quoi mettre dans l’ambiance, ce qui s’est révélé bien agréable aussi), la romance, elle, prend bien son rôle de personnage central.
Le rythme de cet amour qui s’égrène tout au long du récit est excellent, je me suis assez attachée aux personnages et à leurs sentiments pour me battre à leurs côtés et prier que tout aboutisse pour eux.

Nous suivons donc les héros, Harald et Kathleen, victimes d’un mariage arrangé. La frêle épouse tente en vain de survivre, elle, fille d’un traite. Quant au marié, Harald, grand chevalier et aventurier, prend à contre cœur ce mariage, “offert” par le roi Henri VII comme récompense.
Tout partait donc mal pour ce couple.
Et pourtant… Ils vont s’appréhender, s’apprivoiser, tenter de se trouver et de s’aimer le tout, sous le regard de la Gardienne du Nord, Silkoch, lieu d’enfance de Kathleen et nouveau territoire d’Harald, ainsi que sous la houlette d’innombrables questionnements, de remises en questions, de jugements faussés qui se trouvent sur leur chemin. Sans compter les complots, les ennemis cachés et le déchaînement de la Nature qui ne vont pas laisser nos héros au repos !
J’ai senti l’auteure prendre un malin plaisir à ébranler et à embusquer ce couple et ma foi, c’était bien agréable de se laisser prendre au jeu 😉

J’ai aimé le rythme global, les personnages superbement bien ancrés dans l’histoire, raisonnés et bien dépeints; les scènes d’actions, les élipses placées là où elles devaient l’être.
L’aspect Historique, à la fois discrète et partout dans les descriptions, donnait un côté mystique au roman.
Quant à l’écriture, je n’ai rien à redire, tout est mis en place sans fausse notes et j’ai pris un gros plaisir à lire cette romance.

Mon seul “hic”, mais il est très petit, concerne les descriptions. Alors elles sont toutes bien, sauf parfois celles imbriquées dans une conversation où elles pouvaient être énormes, tiraient un peu trop sur la longueur, que je perdais le fil de la discussion qui se déroulait.

Dans l’ensemble, “Prisonnière de son amour” est une très belle découverte de l’univers de Romane Rose et remercie cette dernière pour sa confiance. 🙂

Conclusion : J’aime… Passionnément
♥ ♥ ♥

Avis publié en Septembre

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Attractif enchantement
Thalie Perrot
Editions “M.E.C.”

Résumé : Cordélia de Montrésor est une jeune femme fleur bleue dont on dit le physique ingrat qui désespère de trouver un mari. Pour autant elle n’est pas prête à se marier avec le premier venu ! Sous ses airs timide et revêche se dissimule une femme espiègle et courageuse au passé parsemé d’ombres.
Le Capitaine Rory Erainn dont la réputation n’est plus à faire se voit charger d’une mission qui revêt une grande importance à ses yeux : veiller sur les demoiselles Montrésor.
Toutefois la tâche du séducteur d’Irlande s’avérera plus ardue qu’il n’y paraît. Derrière la vie paisible de Cordélia se cachent complots et traîtrises. Entre folklore, enchantements et manigances, les deux jeunes gens trouveront l’un dans l’autre passion et force. Mais arriveront-ils à vivre leur histoire jusqu’au bout ?

~ AVIS ~

Quelle douce romance qui a ravi mon cœur de Fleur Bleue 🙂 ! En plus d’une jolie et romantique histoire d’amour, l’auteure nous embarque dans une enquête mystérieuse, où notre héroïne Cordélia est directement impliquée. Complot et enquête, suspens et révélations, en plus du charme de la romance, Thalie Perrot signe ici une très jolie œuvre !

Dans son portrait d’ensemble, “Attractif Enchantementa tout pour plaire. Les personnages, principaux comme secondaires y sont tous attachants, le rythme est bon, quelques légendes et coutumes bretonnes y sont disséminés avec parcimonie et la seconde intrigue est imbriquée avec délicatesse dans la romance. Je me suis laissée facilement transportée, autant par la vie de Cordélia, pauvre âme que Dame Nature a préféré omettre de beauté, que par ce mystérieux Irlandais, dont le surnom de “Séducteur Irlandais” n’est pas volé. Quant à leur histoire d’amour… Douce, fragile et émotive… Une valse sur un temps certain, laissant à souhait tous les petits “papillons guimauves” naître dans le cœur d’une Fleur Bleue 🙂

Cependant, j’ai un “Mais”. Comme tu dois le savoir à présent, un “mais” vient, pas tout le temps pas assez régulièrement, titiller mes avis.
Ici, il va paraître un peu gros alors qu’en réalité, il te semblera peut-être futile. Pas pour moi, malheureusement, ça m’a tiqué un peu tout le long du roman.
Mon (tout petit) sujet épineux est la laideur de Cordélia. Ce fait est énoncé dans le résumé et répété dans les premiers chapitres. L’auteure la met en scène d’une façon subtile et romanesque (par des rumeurs soutenus entendus lors de bals, par les pensées de la principale intéressée, et qu’aucun homme ne soit venu à elle, est assez explicite et Cordélia elle-même a compris le message). Mais dès que notre héros arrive, tout s’estompe. On ne parle plus de sa laideur, ce sujet n’est plus abordé. Et ce revirement est un peu.. trop brusque à mon goût. J’aurais voulu continuer sur la pente des débuts, qu’on soutienne ce physique ingrat de Cordélia encore plus loin dans l’histoire (pas par masochisme, mais il semblait s’agir d’un fait important pour l’intrigue) et qu’on comprenne davantage ce que ce héros irlandais lui a trouvé de beau que d’autres, visiblement, ne voyaient pas. Est-ce parce que son esprit est plus charmant pour notre héros, au point qu’il n’ait jamais fait attention à cette soi-disant “laideur” ? Est-ce parce qu’un passif commun les lie d’une manière ou d’une autre ? Une explication, un raisonnement, rien qu’un petit dialogue entre Cordélia et lui, lui expliquant pourquoi il ne désire qu’elle alors que le reste du peuple la trouve répugnante ? Même Cordélia aurait pu se demander, depuis le temps qu’on lui rabâche qu’elle n’est pas très belle, ce que le “séducteur irlandais” lui trouve.
Quoi qu’il en soit, le fait que ce héros ne voit pas du tout ce que les autres semblent vouloir se focaliser, m’a semblé trop… utopiste et un peu irréaliste, surtout au vue de la véhémence faite au début par certains personnages vis-à-vis de son physique ingrat. Ici, il m’a manqué un raisonnement, une explication de la part de notre héros. Quand tout le monde trouve quelqu’un dénué par la déesse de la Beauté, c’est qu’il y a quand même quelque chose, surtout lorsque ce point a été voulu fort dans le roman…. (Enfin, j’espère être claire ^^)

Mais encore une fois, ce n’est qu’un point qui m’a titillée, mais “Attractif Enchantement” reste une très belle histoire d’amour, et le genre de roman qui réchauffe le cœur d’un.e romantique et donne de l’espoir ! 🙂
Dans l’ensemble, j’ai été sous le charme de la plume de Thalie, fraîche et délicate et par la pétillante et courageuse Cordélia qui, dès le début, avait mon soutien infaillible !

Un grand merci à Thalie pour sa confiance et à Emilie de M.E.C. éditions 🙂 !

CONCLUSION : J’aime… beaucoup
♥ ♥

A suivre…

La Romantique éperdue ♥

9 commentaires

  1. Ton blog est joliment présenté. Merci de partager tes histoires et nos histoires.
    Gros bisous.

    1. La Romantique éperdue a dit :

      Oh ! Merci infiniment, ça me touche beaucoup 🙂 !

  2. Bonsoir et merci beaucoup pour ta très charmante chronique que je savoure comme un petit bonbon. Ton blog est très plaisant à consulter, et ta manière de présenter les livres très agréables. Merci beaucoup à toi d’avoir pris le temps de me lire :D. Merci, merci

    1. La Romantique éperdue a dit :

      Bonjour Romane,

      Un grand merci à toi d’être passée par ici et d’avoir laissé un commentaire. Je suis touchée par tes mots, merci beaucoup ! Je suis ravie que mon blog te plaise. 🙂

      Au plaisir de te lire à nouveau 🙂 !

      Amicalement,

      Flavie

  3. Un grand merci à vous Flavie pour ce bel avis sur mon roman. Je vais tenter de répondre à ce petit détail qui vous chagrine tant. Je conçois que les choses qui sont importantes à nos yeux méritent d’avoir une explication.
    Lorsque j’ai commencé à écrire ce roman, je n’étais qu’une toute jeune fille et en Cordélia, il y a sans doute beaucoup de moi à cette époque où notre propre regard nous afflige du pire. Je me pensais laide à cause de mon surpoids. Je ne l’étais pas. Pas plus que ne l’est en réalité Cordélia.
    Les mégères du bal qui propagent et amplifient cette vilaine rumeur selon laquelle Cordélia est laide, ne sont que le reflet d’une société qui, pour exister, se voit dans l’obligation d’écraser les autres. Cordélia n’est pas laide, elle ne se met simplement pas en valeur et la méchanceté haineuse et jalouse des autres a renforcé cette idée. Un père qui n’est pas aimant, une jeune sœur divinement belle, les circonstances l’amènent à se voir ainsi.
    Rory, quant à lui, ne porte pas ce type de regard sur elle car il l’aime pour tout ce qu’elle est. Il l’a toujours trouvée belle. Rory aime toutes les femmes mais plus encore Cordélia pour toutes les valeurs qu’elle représente et aussi parce que l’amour n’a pas besoin de plus d’explications. Nous ne savons pas toujours pourquoi nous tombons amoureux de telle ou telle autre personne. Ce que nous savons en revanche c’est que même si quelqu’un le ou la trouve « moche » alors nous sommes dans l’incompréhension car le regard porté par l’amour rend toujours les personnes que nous aimons d’une beauté sans pareil. Dans Attractif Enchantement, nombreux sont ceux qui trouvent belle Cordélia, c’est la confiance en elle que lui apporte le regard de Rory qui la fait se transformer de la chrysalide au joli papillon qui déploie ses ailes.
    Là où j’approuve ce que vous dites c’est que dans ce premier roman, sans doute ai-je été un peu rapide et probablement qu’il aurait été bon que je retravaille certains aspects. Peut-être aurais-je dû approfondir ce sujet de la laideur et de la beauté, de la transformation au travers d’un regard aimant. Le premier roman est toujours un peu brouillon mais tous les retours de lectures et tous les points de vue qui sont pointés du doigt m’intéressent et m’apprennent pour l’avenir à être plus attentive au moindre des détails.
    Si un jour j’ai l’occasion de retravailler Attractif Enchantement, alors je vous promets, chère Flavie, d’avoir une pensée pour vous et d’exploiter cet aspect qui a manqué pour vous séduire.
    Je me dois d’assumer ce roman tel qu’il est et pour tout ce qu’il est parce qu’il est imparfait comme je le suis et comme mes personnages le sont mais malgré tout, je l’aime aussi pour tout ce qu’il est parce que ce roman contient un peu de moi dans chacun de ses mots et dans chacune de ses scènes. Il n’est pas beau mais il l’est et le sera toujours à mes yeux, tout comme Cordélia sera toujours unique aux yeux de Rory.
    Un grand merci d’avoir pris la peine de détailler ce qui vous a plu et ce qui vous a déplu. Merci d’avoir accepté de me lire, merci d’avoir pris le temps, la peine et la gentillesse de me lire et de rédiger un avis.
    Je vous souhaite le meilleur.
    Thalie

  4. […] Sur cet article, tu découvriras mes découvertes livresques “Romance Historique” grâce aux Services Presses, lues en 2021.Pour voir la partie 1, c’est ici : 👑 […]

  5. […] 👉 P.S. : Ma chronique sur “Qu’une Parenthèse” est à retrouver ICI et tu peux aussi retrouver ce roman par […]

  6. […] de “Qu’une parenthèse” : ICI et “Tu sais me trouver !” […]

  7. […] grâce aux Services de presse, lues en 2022.Pour voir la partie 1 (2020), c’est ici : 👑 et partie 2 (2021), par là : […]

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